Élève de David et de Garnier, Georges Rouget expose au Salon dès 1812 et entame une carrière particulièrement brillante. Il multiplie les peintures historiques et les portraits mondains et d’apparat, au service des régimes successifs, glissant peu à peu du...
L’étude du dos constitue la pièce de choix de ce dessin, avec de surcroit une mise en lumière et un travail d’estompe qui orientent le regard vers cette partie du corps. La pose du modèle, qui simule le repos ou la mort, a pour objectif de montrer le relâchement des muscles dorsaux, de la nuque et de la tête. Les jambes repliées - avec une saisissant raccourci -, et les pieds, considérés comme sujets secondaires, ne sont en conséquence qu’à peine esquissés.
✏Anonyme
"Académie d'homme allongé de dos" (Fin XVIIIe – début XIXe siècle)