PORTRAIT DE SULEIMAN AGA
1777
Huile sur toile
873-1-597
Legs de Silguy, 1864
H. 81 cm - L. 68,5 cm
Ce magnifique portrait de 1777 annonce l’orientalisme du XIXe siècle par son approche réaliste et presque psychologique du pacha. Il reste néanmoins influencé par l’exotisme oriental mis à la mode par Boucher et Van Loo dans la première moitié du XVIIIe siècle mais tend à s’éloigner des turqueries factices. Une inscription au revers de la toile dévoile précisément l’identité de ce personnage : Suleiman Aga, général de cavalerie, envoyé de Tunis en 1777, par le bey Ali dans le but de maintenir des relations courtoises avec Versailles. Jean-Bernard Restout, fils de Jean Restout et petit-neveu de Jean-Baptiste Jouvenet exécute cette toile concomitamment à la visite de cette ambassade dont on conserve le journal traduit par Joseph Ruffin et publié en 1917.
Si ce « pacha » ne porte pas « la pelisse d’hermine montée sur un velours cramoisi » qui lui a été donnée lors de son séjour en France, le traitement du costume et des accessoires (tête enturbannée, épaisse barbe noire, poignard bien visible à la ceinture) renforce le caractère exotique et impressionnant de ce tableau.
PORTRAIT DE SULEIMAN AGA
1777
Huile sur toile
873-1-597
Legs de Silguy, 1864
H. 81 cm - L. 68,5 cm
Ce magnifique portrait de 1777 annonce l’orientalisme du XIXe siècle par son approche réaliste et presque psychologique du pacha. Il reste néanmoins influencé par l’exotisme oriental mis à la mode par Boucher et Van Loo dans la première moitié du XVIIIe siècle mais tend à s’éloigner des turqueries factices. Une inscription au revers de la toile dévoile précisément l’identité de ce personnage : Suleiman Aga, général de cavalerie, envoyé de Tunis en 1777, par le bey Ali dans le but de maintenir des relations courtoises avec Versailles. Jean-Bernard Restout, fils de Jean Restout et petit-neveu de Jean-Baptiste Jouvenet exécute cette toile concomitamment à la visite de cette ambassade dont on conserve le journal traduit par Joseph Ruffin et publié en 1917.
Si ce « pacha » ne porte pas « la pelisse d’hermine montée sur un velours cramoisi » qui lui a été donnée lors de son séjour en France, le traitement du costume et des accessoires (tête enturbannée, épaisse barbe noire, poignard bien visible à la ceinture) renforce le caractère exotique et impressionnant de ce tableau.