École française 19e siècle

LE SOMMEIL D'ORESTE

François Dubois (1790-1871)

Vers 1820

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François Dubois (1790-1871) "Le Sommeil d'Oreste", vers 1820 - Huile sur toile, 129 x 161,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-866

Legs de Silguy, 1864

H. 129 cm - L. 161,5 cm

Élève de Regnault, Dubois appartient à la dernière génération du néoclassicisme qu’il prolonge tard dans le XIXe siècle. Entré à l’Ecole des Beaux-Arts en 1813, il remporte le Prix de Rome en 1819. Présent au Salon de 1814 à 1861, il excelle dans la peinture d’histoire et le portrait historique. La fin de sa carrière est teintée de romantisme. Le sujet est inspiré d'Oreste, la célèbre tragédie d'Euripide. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon par sa mère et son amant, Oreste les fait périr tous deux de son épée. Accablé de remords, il sombre dans un profond sommeil, tenant encore l'arme du crime à la main. Sa sœur Electre le veille, debout derrière son frère et supplie ses compagnes de ne pas le réveiller. Le peintre propose une vision très apaisée et silencieuse de la tragédie. Le drapé élégant de la tunique courte blanche immaculée d’Oreste laisse apparaître la blancheur de la poitrine nue. Par contraste, le rouge sang du manteau suggère son rôle criminel dans l’histoire. Les parties dévoilées de son corps (le bras et les jambes, les pieds chaussés de sandales) évoquent le marbre des statues antiques. Le récit est prétexte à représenter des vêtements et des coiffures raffinés à l’antique. Les robes portées par les jeunes femmes au centre du tableau ressemblent à celles portées par les grandes dames du Directoire : robe à l’antique, resserrée sous la poitrine par un ruban, manches à crevées retenues par des perles, tissu vaporeux. Cette influence grecque agit sur les modes vestimentaires apparues à la fin du Directoire.

École française 19e siècle

LE SOMMEIL D'ORESTE

François Dubois (1790-1871)

Vers 1820

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François Dubois (1790-1871) "Le Sommeil d'Oreste", vers 1820 - Huile sur toile, 129 x 161,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-866

Legs de Silguy, 1864

H. 129 cm - L. 161,5 cm

Élève de Regnault, Dubois appartient à la dernière génération du néoclassicisme qu’il prolonge tard dans le XIXe siècle. Entré à l’Ecole des Beaux-Arts en 1813, il remporte le Prix de Rome en 1819. Présent au Salon de 1814 à 1861, il excelle dans la peinture d’histoire et le portrait historique. La fin de sa carrière est teintée de romantisme. Le sujet est inspiré d'Oreste, la célèbre tragédie d'Euripide. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon par sa mère et son amant, Oreste les fait périr tous deux de son épée. Accablé de remords, il sombre dans un profond sommeil, tenant encore l'arme du crime à la main. Sa sœur Electre le veille, debout derrière son frère et supplie ses compagnes de ne pas le réveiller. Le peintre propose une vision très apaisée et silencieuse de la tragédie. Le drapé élégant de la tunique courte blanche immaculée d’Oreste laisse apparaître la blancheur de la poitrine nue. Par contraste, le rouge sang du manteau suggère son rôle criminel dans l’histoire. Les parties dévoilées de son corps (le bras et les jambes, les pieds chaussés de sandales) évoquent le marbre des statues antiques. Le récit est prétexte à représenter des vêtements et des coiffures raffinés à l’antique. Les robes portées par les jeunes femmes au centre du tableau ressemblent à celles portées par les grandes dames du Directoire : robe à l’antique, resserrée sous la poitrine par un ruban, manches à crevées retenues par des perles, tissu vaporeux. Cette influence grecque agit sur les modes vestimentaires apparues à la fin du Directoire.

Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée

Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.

Informations annexes au site