Arts graphiques

Le fonds ancien

Jean-Marie de Silguy dessinateur

Cette collection forte d’environ 2 000 feuilles provient pour l’essentiel du legs de Jean-Marie de Silguy. Elève du peintre François Valentin au lycée de Quimper, puis de Jean-François-Léonor Mérimée à l’Ecole polytechnique où l’enseignement du dessin occupait une place importante, le collectionneur aimait dessiner.

Il a conservé quelques-uns de ses propres dessins ainsi que ceux des membres des familles paternelle et maternelle. L'ensemble montre que le dessin était une pratique courante dans l’entourage du collectionneur.

 

 

Une prédilection pour le XVIIIe français

De Silguy achète pour l’essentiel des dessins français et quelques italiens. Les nordiques et espagnols sont quasiment absents. Il acquiert par lots, rarement des feuilles isolées. Ce processus d’acquisition explique qu’on trouve dans le fonds de très nombreuses académies, des copies, des contre-épreuves, beaucoup d’anonymes du XVIIIe et du début du XIXe siècle.

Signalons quelques remarquables dessins du XVIIe siècle dus à Callot, Vouet, Stella, Le Sueur, Courtois, La Fage ou Verdier qui, à leur manière, viennent combler les lacunes de la collection de peintures de la même époque.

Le fonds XVIIIe, tout comme pour les peintures, reste le sujet de prédilection du collectionneur et permet de brosser un panorama didactique de l’évolution du dessin à cette période avec des pièces de maîtres comme Watteau, Natoire, Boucher, Vincent et Robert.

L’ensemble italien, moins nombreux, regroupe du XVIe au XVIIIe siècle les noms de Dell’Abate, Cambiaso, Allegrini, Tiepolo ou Piranesi.

On peut ajouter à ce bref descriptif du fonds dessiné, la collection de gravures anciennes, très importante numériquement mais qui est avant tout un ensemble de gravures de reproduction ayant servi d’iconothèque à de Silguy.

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