MER-PORSPODER
1988
Gouache, encre de chine, peinture acrylique avec ajout de sable sur papier
2008-3-1
Don de Mme Humbert en 2008
H. 79,5 cm - L. 75,5 cm
Cet artiste dispose d’une formation solide : diplômé de l’École nationale des Arts Décoratifs, il sort ensuite Premier Grand Prix de Rome de peinture de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1958. D’une grande sensibilité à la nature, Humbert s’installe à la campagne, à Laduz, dans l’Yonne. Ayant le souci de transmission, il est professeur à l’école des beaux-arts d’Orléans puis d’Auxerre avant de prendre la direction de cette dernière. Collectionneur d’objets du quotidien et des outils du travail de la terre tendant à disparaître, tel un ethnologue, il ouvre chez lui un musée des arts populaires.
L’œuvre de l’artiste est peu connu car tenu quasi secret de son vivant. Il se voue entièrement au paysage : il n’a de cesse de brosser, ou son jardin luxuriant, ou la mer tumultueuse et les rochers de Porspoder. Humbert découvre en 1973 cette côte du Finistère Nord qu’il fréquente dès lors tous les étés. Créant sur le motif, par tous temps, il s’installe sur la plage, à genoux, avec son matériel, pour observer la nature en face. En immersion dans cet environnement, il en peint le foisonnement, le mouvement, les couleurs. Humbert utilise des pigments qu’il mélange avec de la colle et même du sable, pour mieux intégrer la nature à son travail. Son geste est souple : taches, courbes, volutes traduisent sur toute la surface du tableau l’écume sur la crête de la vague, le flux et le reflux, le roulis des galets, le rocher qui affleure. La mer se fait agitée, mouvante, colorée, avec une dominante de camaïeux de gris, bleus et bruns.
Ce don de la veuve de l’artiste fait suite à l’exposition Raymond Humbert, paysages qui a eu lieu au musée à l’automne/hiver 2007-2008.
MER-PORSPODER
1988
Gouache, encre de chine, peinture acrylique avec ajout de sable sur papier
2008-3-1
Don de Mme Humbert en 2008
H. 79,5 cm - L. 75,5 cm
Cet artiste dispose d’une formation solide : diplômé de l’École nationale des Arts Décoratifs, il sort ensuite Premier Grand Prix de Rome de peinture de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1958. D’une grande sensibilité à la nature, Humbert s’installe à la campagne, à Laduz, dans l’Yonne. Ayant le souci de transmission, il est professeur à l’école des beaux-arts d’Orléans puis d’Auxerre avant de prendre la direction de cette dernière. Collectionneur d’objets du quotidien et des outils du travail de la terre tendant à disparaître, tel un ethnologue, il ouvre chez lui un musée des arts populaires.
L’œuvre de l’artiste est peu connu car tenu quasi secret de son vivant. Il se voue entièrement au paysage : il n’a de cesse de brosser, ou son jardin luxuriant, ou la mer tumultueuse et les rochers de Porspoder. Humbert découvre en 1973 cette côte du Finistère Nord qu’il fréquente dès lors tous les étés. Créant sur le motif, par tous temps, il s’installe sur la plage, à genoux, avec son matériel, pour observer la nature en face. En immersion dans cet environnement, il en peint le foisonnement, le mouvement, les couleurs. Humbert utilise des pigments qu’il mélange avec de la colle et même du sable, pour mieux intégrer la nature à son travail. Son geste est souple : taches, courbes, volutes traduisent sur toute la surface du tableau l’écume sur la crête de la vague, le flux et le reflux, le roulis des galets, le rocher qui affleure. La mer se fait agitée, mouvante, colorée, avec une dominante de camaïeux de gris, bleus et bruns.
Ce don de la veuve de l’artiste fait suite à l’exposition Raymond Humbert, paysages qui a eu lieu au musée à l’automne/hiver 2007-2008.