TROIS BIGOUDÈNES DANS LA FORÊT
1894
Peinture à l'œuf sur toile
2009-4-1
Achat en 2009 dans le commerce de l’art à Paris
H. 46 cm - L. 61,5 cm
Comme La Forêt au sol rouge du même artiste, cette œuvre témoigne de l’obsession des artistes symbolistes pour la représentation de la forêt, thème récurrent également dans l’art japonais. Néanmoins, Georges Lacombe introduit dans cette toile la présence frontale et imposante de trois jeunes Bretonnes, sans aucun doute des Bigoudènes originaires des environs de Pont- L’Abbé, si l’on en croit leurs coiffes.
Agenouillées à l’orée d’une forêt dont les troncs scandent l’arrière-plan, ces jeunes femmes sont représentées dans une attitude hiératique comme si Lacombe cherchait à créer un archétype symboliste.
L’artiste est toujours habité par l’esprit synthétiste de l’Ecole de Pont-Aven, comme en attestent la juxtaposition des aplats de couleurs et la sobriété de la composition, renforcée par l’utilisation d’une peinture à l’œuf qui renvoie à l’art de la fresque et accentue la matité austère de la toile. Lacombe joue sur les couleurs des tabliers et des coiffes qui rehaussent le sol sombre et le noir des velours, mettant ainsi l’accent sur l’aspect décoratif et stylisé de son œuvre dans la droite ligne des Nabis.
L’aura de mystère qui se dégage de ce tableau, l’impossibilité de trouver une signification à cette scène plantée dans une forêt inconnue ainsi que la présentation symbolique de ces trois Bigoudènes contribuent à renouveler la représentation picturale de la Bretagne : on est bien loin des évocations folkloriques et pittoresques du pays bigouden.
TROIS BIGOUDÈNES DANS LA FORÊT
1894
Peinture à l'œuf sur toile
2009-4-1
Achat en 2009 dans le commerce de l’art à Paris
H. 46 cm - L. 61,5 cm
Comme La Forêt au sol rouge du même artiste, cette œuvre témoigne de l’obsession des artistes symbolistes pour la représentation de la forêt, thème récurrent également dans l’art japonais. Néanmoins, Georges Lacombe introduit dans cette toile la présence frontale et imposante de trois jeunes Bretonnes, sans aucun doute des Bigoudènes originaires des environs de Pont- L’Abbé, si l’on en croit leurs coiffes.
Agenouillées à l’orée d’une forêt dont les troncs scandent l’arrière-plan, ces jeunes femmes sont représentées dans une attitude hiératique comme si Lacombe cherchait à créer un archétype symboliste.
L’artiste est toujours habité par l’esprit synthétiste de l’Ecole de Pont-Aven, comme en attestent la juxtaposition des aplats de couleurs et la sobriété de la composition, renforcée par l’utilisation d’une peinture à l’œuf qui renvoie à l’art de la fresque et accentue la matité austère de la toile. Lacombe joue sur les couleurs des tabliers et des coiffes qui rehaussent le sol sombre et le noir des velours, mettant ainsi l’accent sur l’aspect décoratif et stylisé de son œuvre dans la droite ligne des Nabis.
L’aura de mystère qui se dégage de ce tableau, l’impossibilité de trouver une signification à cette scène plantée dans une forêt inconnue ainsi que la présentation symbolique de ces trois Bigoudènes contribuent à renouveler la représentation picturale de la Bretagne : on est bien loin des évocations folkloriques et pittoresques du pays bigouden.