École de Pont-Aven

PAYSAGE À LA CHAUMIÈRE

Ferdinand LOYEN DU PUIGAUDEAU (1864-1930)

1921

Agrandir l'image jpg 120Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Ferdinand Loyen du Puigaudeau (1864-1930) Paysage à la chaumière, 1921, huile sur toile, 81,5 x 60,5 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

98-3-7

Don d'Yvonne Garnier en 1998

H. 81,5 cm - L. 60,5 cm

Ferdinand Loyen du Puigaudeau est une personnalité un peu à part : il rencontre Gauguin à Pont-Aven dès 1886 et projette de l’accompagner à Panama avant que l’obligation du service militaire ne bouleverse ses projets. Cependant, il reste à l’écart des innovations picturales pour suivre une voie personnelle qui mêle pointillisme et divisionnisme. Comme Henry Moret, il conclut un accord commercial avec la galerie Paul Durand-Ruel qui cherche à susciter une nouvelle génération d’impressionnistes. Ce contrat prend fin en 1900 après un conflit entre les deux hommes. En raison de l’origine de son épouse, il s’installe à Saint-Nazaire, puis à Bourg-en-Batz et enfin au Croisic en 1907. La Brière et la presqu’île guérandaise deviennent ses sujets de prédilection. Il s’attache à rendre l’atmosphère des levers ou des couchers de soleil sur des paysages de chaumières et de bateaux à voile en utilisant une touche impressionniste assez traditionnelle mais dont la gamme colorée téméraire le rapproche plus du chromoluminarisme.

École de Pont-Aven

PAYSAGE À LA CHAUMIÈRE

Ferdinand LOYEN DU PUIGAUDEAU (1864-1930)

1921

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Ferdinand Loyen du Puigaudeau (1864-1930) Paysage à la chaumière, 1921, huile sur toile, 81,5 x 60,5 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

98-3-7

Don d'Yvonne Garnier en 1998

H. 81,5 cm - L. 60,5 cm

Ferdinand Loyen du Puigaudeau est une personnalité un peu à part : il rencontre Gauguin à Pont-Aven dès 1886 et projette de l’accompagner à Panama avant que l’obligation du service militaire ne bouleverse ses projets. Cependant, il reste à l’écart des innovations picturales pour suivre une voie personnelle qui mêle pointillisme et divisionnisme. Comme Henry Moret, il conclut un accord commercial avec la galerie Paul Durand-Ruel qui cherche à susciter une nouvelle génération d’impressionnistes. Ce contrat prend fin en 1900 après un conflit entre les deux hommes. En raison de l’origine de son épouse, il s’installe à Saint-Nazaire, puis à Bourg-en-Batz et enfin au Croisic en 1907. La Brière et la presqu’île guérandaise deviennent ses sujets de prédilection. Il s’attache à rendre l’atmosphère des levers ou des couchers de soleil sur des paysages de chaumières et de bateaux à voile en utilisant une touche impressionniste assez traditionnelle mais dont la gamme colorée téméraire le rapproche plus du chromoluminarisme.

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