LE PARDON DE NOTRE-DAME-DES-PORTES À CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU
Vers 1894
Huile sur toile
D. 50-2-1
Dépôt du musée d’Orsay en 1950
H. 92 cm - L. 73 cm
Cette composition, extrêmement séduisante, joue habilement du thème de la courbe et de l’arabesque pour agencer les plans et rythmer le relief de ce vaste paysage. Prenant prétexte d’un pèlerinage fameux qui se déroule chaque année à Châteauneuf-du-Faou, Sérusier déroule une procession silencieuse que valorisent les magnifiques coiffes et costumes, reconnaissables, entre tous, des habitants du pays bigouden. Emergeant du chemin caché et, bientôt, nous tournant le dos pour s’élancer vers le porche monumental qui précède la chapelle, ces jeunes femmes animent cette composition grâce aux taches vives de couleur formées par leurs bonnets blancs ou leurs célèbres broderies dorées.
Le moutonnement empourpré du nuage, qui réchauffe le ciel d’un bleu éteint, répond au doux vallonnement de la campagne autant qu’aux frondaisons pelotonnées des arbres qui épousent la courbe de la rivière (l’Aulne). Dans cette scène délicate où l’harmonie d’une nature parfaitement humanisée se confond avec la ferveur d’un peuple, Sérusier exprime avec justesse une forme de mysticisme rayonnant.
LE PARDON DE NOTRE-DAME-DES-PORTES À CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU
Vers 1894
Huile sur toile
D. 50-2-1
Dépôt du musée d’Orsay en 1950
H. 92 cm - L. 73 cm
Cette composition, extrêmement séduisante, joue habilement du thème de la courbe et de l’arabesque pour agencer les plans et rythmer le relief de ce vaste paysage. Prenant prétexte d’un pèlerinage fameux qui se déroule chaque année à Châteauneuf-du-Faou, Sérusier déroule une procession silencieuse que valorisent les magnifiques coiffes et costumes, reconnaissables, entre tous, des habitants du pays bigouden. Emergeant du chemin caché et, bientôt, nous tournant le dos pour s’élancer vers le porche monumental qui précède la chapelle, ces jeunes femmes animent cette composition grâce aux taches vives de couleur formées par leurs bonnets blancs ou leurs célèbres broderies dorées.
Le moutonnement empourpré du nuage, qui réchauffe le ciel d’un bleu éteint, répond au doux vallonnement de la campagne autant qu’aux frondaisons pelotonnées des arbres qui épousent la courbe de la rivière (l’Aulne). Dans cette scène délicate où l’harmonie d’une nature parfaitement humanisée se confond avec la ferveur d’un peuple, Sérusier exprime avec justesse une forme de mysticisme rayonnant.
Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée
Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.