LA RÉCOLTE DES POMMES DE TERRE
1907
Huile sur toile
85-2
Achat en vente publique à Brest en 1984 avec l'aide du FRAM
H. 102 cm - L. 137 cm
Lucien Simon, très influencé par Hals et Velásquez, appartient à un petit groupe de peintres qui préfèrent représenter des sujets humains d'une manière réaliste et valorisée contrairement à la mode impressionniste de l'époque. Ce groupe formé par Cottet, Simon, Dauchez, Ménard, Prinet, Blanche ou Zuloaga, a été dénommé "Bande noire".
Le Parisien Lucien Simon a découvert en 1892 le petit port de Bénodet près de Quimper et passe dorénavant ses vacances en Bretagne. En 1902, il achète le sémaphore désaffecté de Sainte-Marine de l'autre côté de l'Odet et y séjourne plusieurs semaines chaque année, se promenant dans le pays bigouden, assistant aux mariages et aux pardons, observant les paysans ou les pêcheurs. Ce portraitiste mondain et auteur de scènes religieuses va se prendre de passion pour ce peuple qu'il apprécie.
L'un de ses lieux préférés est une petite chapelle de pèlerinage, bâtie au bord de la mer à Penmarc'h, entre le port de Saint-Guénolé et le phare d'Eckmühl. Cette chapelle, dédiée à Notre-Dame-de-la-Joie, est célèbre pour son pardon que le peintre ne manque jamais. Cette fois, le peintre s'est intéressé à la récolte des pommes de terre dans les champs à proximité de la chapelle. L'artiste choisit de présenter les différentes étapes de la récolte des pommes de terre depuis l'arrachage jusqu'à l'emballage et au transport. Une fois encore, l'artiste témoigne de la sûreté de son métier et de la justesse de son observation des gestes.
Deux raisons m'ont décidé à traiter le pays de Penmarc'h, où les circonstances m'ont amené vers la trentaine.
Le bleu tendre des ciels, l'or gris des terrains ras m'ont semblé, tout de suite, de merveilleux décors aux teints hâlés empourprés, vineux, aux costumes noirs rehaussés de broderies et de soies étincelantes…
(Lucien Simon)
LA RÉCOLTE DES POMMES DE TERRE
1907
Huile sur toile
85-2
Achat en vente publique à Brest en 1984 avec l'aide du FRAM
H. 102 cm - L. 137 cm
Lucien Simon, très influencé par Hals et Velásquez, appartient à un petit groupe de peintres qui préfèrent représenter des sujets humains d'une manière réaliste et valorisée contrairement à la mode impressionniste de l'époque. Ce groupe formé par Cottet, Simon, Dauchez, Ménard, Prinet, Blanche ou Zuloaga, a été dénommé "Bande noire".
Le Parisien Lucien Simon a découvert en 1892 le petit port de Bénodet près de Quimper et passe dorénavant ses vacances en Bretagne. En 1902, il achète le sémaphore désaffecté de Sainte-Marine de l'autre côté de l'Odet et y séjourne plusieurs semaines chaque année, se promenant dans le pays bigouden, assistant aux mariages et aux pardons, observant les paysans ou les pêcheurs. Ce portraitiste mondain et auteur de scènes religieuses va se prendre de passion pour ce peuple qu'il apprécie.
L'un de ses lieux préférés est une petite chapelle de pèlerinage, bâtie au bord de la mer à Penmarc'h, entre le port de Saint-Guénolé et le phare d'Eckmühl. Cette chapelle, dédiée à Notre-Dame-de-la-Joie, est célèbre pour son pardon que le peintre ne manque jamais. Cette fois, le peintre s'est intéressé à la récolte des pommes de terre dans les champs à proximité de la chapelle. L'artiste choisit de présenter les différentes étapes de la récolte des pommes de terre depuis l'arrachage jusqu'à l'emballage et au transport. Une fois encore, l'artiste témoigne de la sûreté de son métier et de la justesse de son observation des gestes.
Deux raisons m'ont décidé à traiter le pays de Penmarc'h, où les circonstances m'ont amené vers la trentaine.
Le bleu tendre des ciels, l'or gris des terrains ras m'ont semblé, tout de suite, de merveilleux décors aux teints hâlés empourprés, vineux, aux costumes noirs rehaussés de broderies et de soies étincelantes…
(Lucien Simon)