L'ODET À QUIMPER
Vers 1929
Gouache sur papier
2016-3-1
Don de l'association des Amis du musée en 2016
H. 53 cm - L. 63 cm
Plus connu pour ses tableaux sur Montmartre, Saint-Germain-des-Prés et autres lieux touristiques parisiens, Lucien Genin fait partie du groupe de jeunes peintres qui fréquentent Max Jacob.
C’est à Montmartre où il s’installe à l’âge de 25 ans que Genin rencontre Max. En 1929, sans doute à la demande du poète quimpérois, Genin séjourne à Douarnenez en compagnie de Pierre Colle (marchand de tableaux à Montmartre) et Giovanni Leonardi (autre protégé de Max Jacob, dont le musée conserve plusieurs céramiques et dessins). Une photo prise à Tréboul en 1929 atteste de ce séjour.
Lucien Genin, dans cette gouache, adopte un point de vue bien connu des peintres et photographes, à partir des quais du quartier de Locmaria avec vue sur l’Odet et les flèches de la cathédrale. De son style naïf, assez proche de certaines gouaches de Max Jacob, ce « peintre inavoué » pour reprendre le titre de l’ouvrage d’André Cariou, Lucien Genin dépeint bateaux, passeur et vie sur le quai en brossant d’un trait rapide des personnages vêtus du costume traditionnel et en utilisant une palette vive et colorée.
L'ODET À QUIMPER
Vers 1929
Gouache sur papier
2016-3-1
Don de l'association des Amis du musée en 2016
H. 53 cm - L. 63 cm
Plus connu pour ses tableaux sur Montmartre, Saint-Germain-des-Prés et autres lieux touristiques parisiens, Lucien Genin fait partie du groupe de jeunes peintres qui fréquentent Max Jacob.
C’est à Montmartre où il s’installe à l’âge de 25 ans que Genin rencontre Max. En 1929, sans doute à la demande du poète quimpérois, Genin séjourne à Douarnenez en compagnie de Pierre Colle (marchand de tableaux à Montmartre) et Giovanni Leonardi (autre protégé de Max Jacob, dont le musée conserve plusieurs céramiques et dessins). Une photo prise à Tréboul en 1929 atteste de ce séjour.
Lucien Genin, dans cette gouache, adopte un point de vue bien connu des peintres et photographes, à partir des quais du quartier de Locmaria avec vue sur l’Odet et les flèches de la cathédrale. De son style naïf, assez proche de certaines gouaches de Max Jacob, ce « peintre inavoué » pour reprendre le titre de l’ouvrage d’André Cariou, Lucien Genin dépeint bateaux, passeur et vie sur le quai en brossant d’un trait rapide des personnages vêtus du costume traditionnel et en utilisant une palette vive et colorée.