Huile sur toile marouflée sur carton
2021-4-1
Don de la White International Relations Co, Ltd. (Japon)
H. 57,7 cm ; L. 37,2 cm
Cette composition, d’une rare séduction, est en réalité une copie à l’identique d’une toile peinte par Paul Gauguin en 1896 lors de son second séjour à Tahiti. Ce premier tableau avait été offert par Gauguin à Monfreid lors de son envoi en France. Ami et confident de Gauguin, Monfreid porta de suite une attention admirative à cette composition qui va le conduire à créer cette copie fidèle.Et, en effet, comment ne pas se laisser entraîner par l’artifice étrange de cette composition qui adopte un point de vue plongeant sur une barque ventrue ballotée par les remous ? L’espace resserré sur l’embarcation et ses fantomatiques passagers accentuent l’agitation des vagues qui s’épanouit en une formidable guirlande d’écume sur la gauche. L’irisation des flots qui scintillent de reflets outremer et turquoise connaît son apothéose avec ce jaillissement d’écume qui apporte un contrepoint clair dans les nuances sombres de l’ensemble. Cette œuvre profondément décorative conjugue tout à la fois l’héritage des estampes de l’Ukiyo-E et les caractéristiques stylistiques majeures du synthétisme.
Huile sur toile marouflée sur carton
2021-4-1
Don de la White International Relations Co, Ltd. (Japon)
H. 57,7 cm ; L. 37,2 cm
Cette composition, d’une rare séduction, est en réalité une copie à l’identique d’une toile peinte par Paul Gauguin en 1896 lors de son second séjour à Tahiti. Ce premier tableau avait été offert par Gauguin à Monfreid lors de son envoi en France. Ami et confident de Gauguin, Monfreid porta de suite une attention admirative à cette composition qui va le conduire à créer cette copie fidèle.Et, en effet, comment ne pas se laisser entraîner par l’artifice étrange de cette composition qui adopte un point de vue plongeant sur une barque ventrue ballotée par les remous ? L’espace resserré sur l’embarcation et ses fantomatiques passagers accentuent l’agitation des vagues qui s’épanouit en une formidable guirlande d’écume sur la gauche. L’irisation des flots qui scintillent de reflets outremer et turquoise connaît son apothéose avec ce jaillissement d’écume qui apporte un contrepoint clair dans les nuances sombres de l’ensemble. Cette œuvre profondément décorative conjugue tout à la fois l’héritage des estampes de l’Ukiyo-E et les caractéristiques stylistiques majeures du synthétisme.