Huile sur toile
2021-2-1
Don de l'association des Amis du musée des Beaux-Arts de Quimper en 2021
H. 45,5 cm ; l. 33 cm
Né à Paris en 1881, Henry de Waroquier habite durant son adolescence rue Lafitte, non loin des galeries Vollard et Durand-Ruel. Sa vocation d’artiste se précise en découvrant les expositions de ces deux plus importants marchands de l’art moderne. Il fréquente également la galerie Bing et se familiarise avec les arts de l’Extrême-Orient. Devenu enseignant à l’Ecole Estienne, il adopte le vocabulaire de l’Art nouveau et approfondit son goût pour les arts décoratifs.
L’influence des compositions chatoyantes du Gauguin tahitien irrigue la composition de cette nature morte. Waroquier utilise toutes les ressources de la matière, toile comme pigments : ainsi des réserves de cette toile brute qui réapparaissent en maints endroits autour des motifs floraux de la nappe ; de ces lumineux rapports entre couleurs complémentaires qui exaltent les pigments, particulièrement pour les orangés qui voisinent avec les bleus du vase, de l’application épisodique du cerne ou de l’aplat de couleur. Enfin, Waroquier propose un cadrage extrêmement original, aplatissant la perspective et provoquant des ruptures dans la disposition des éléments composant cette nature morte.
L’empreinte du Japon autant que de certains préceptes formels du synthétisme façonnent le langage pictural de cette toile. En créant cette œuvre en 1913, Waroquier propose un regard original et indépendant pour un genre, la nature morte, qui venait de connaître une actualité importante avec le développement du cubisme.
Cette oeuvre est don des Amis du musée.
Huile sur toile
2021-2-1
Don de l'association des Amis du musée des Beaux-Arts de Quimper en 2021
H. 45,5 cm ; l. 33 cm
Né à Paris en 1881, Henry de Waroquier habite durant son adolescence rue Lafitte, non loin des galeries Vollard et Durand-Ruel. Sa vocation d’artiste se précise en découvrant les expositions de ces deux plus importants marchands de l’art moderne. Il fréquente également la galerie Bing et se familiarise avec les arts de l’Extrême-Orient. Devenu enseignant à l’Ecole Estienne, il adopte le vocabulaire de l’Art nouveau et approfondit son goût pour les arts décoratifs.
L’influence des compositions chatoyantes du Gauguin tahitien irrigue la composition de cette nature morte. Waroquier utilise toutes les ressources de la matière, toile comme pigments : ainsi des réserves de cette toile brute qui réapparaissent en maints endroits autour des motifs floraux de la nappe ; de ces lumineux rapports entre couleurs complémentaires qui exaltent les pigments, particulièrement pour les orangés qui voisinent avec les bleus du vase, de l’application épisodique du cerne ou de l’aplat de couleur. Enfin, Waroquier propose un cadrage extrêmement original, aplatissant la perspective et provoquant des ruptures dans la disposition des éléments composant cette nature morte.
L’empreinte du Japon autant que de certains préceptes formels du synthétisme façonnent le langage pictural de cette toile. En créant cette œuvre en 1913, Waroquier propose un regard original et indépendant pour un genre, la nature morte, qui venait de connaître une actualité importante avec le développement du cubisme.
Cette oeuvre est don des Amis du musée.