Le Pont
1925
Huile sur toile avec fils en partie détachés
2017-3-1
Don de Catherine Prévert en 2017
H. 40,5 - L. 33 cm
Grâce à la générosité de Catherine Prévert, Le Pont permet de témoigner des premiers pas de ce peintre surréaliste et d’éclairer d’un jour nouveau l’amitié qui liait l’artiste à Marcel Duhamel et aux frères Jacques et Pierre Prévert, notamment lors de leurs séjours à Locronan.
Rien que le « pedigree » de ce tableau en fait une œuvre historique. En effet, c’est la deuxième huile sur toile exécutée par l’autodidacte Yves Tanguy (la première, Rue de la Santé est conservée au Museum of Modern Art de New York). Le peintre le donne, sans doute peu après sa création, à Marcel Duhamel, futur fondateur de la Série noire, rencontré par l’intermédiaire de Jacques Prévert au début des années 1920. Sa veuve Germaine en fait ensuite don en 1983 à Catherine Prévert, la fille de Pierre Prévert, nièce de Jacques, qui décide en 2017 de l’offrir à la Ville de Quimper, motivée par les liens prégnants de Tanguy avec le Finistère.
Ce tableau est l’un des symboles forts de l’amitié qui lie les frères Prévert, Marcel Duhamel et Yves Tanguy, alors qu’en 1925, ils vivent en communauté 54 rue du Château, à Montparnasse. Yves Tanguy n’est pas encore peintre, Jacques Prévert pas encore poète et Marcel Duhamel pas encore éditeur. Inséparables, ils viennent souvent à Locronan, où la mère de Tanguy a acheté une maison, et parcourent le Finistère.
Ce tableau Le Pont, s’il n’est pas à proprement parler surréaliste, pose les jalons de la carrière du « peintre surréaliste par excellence », peu représenté dans les collections publiques françaises. Dans cette oeuvre, c’est toute l’ambiance de la rue du Château qui émerge, un certain anarchisme, le goût pour la culture populaire, cet « avant André Breton » et donc ce trio Tanguy-Prévert-Duhamel qui, de Paris à la Bretagne, a marqué l’histoire des arts.
Le Pont
1925
Huile sur toile avec fils en partie détachés
2017-3-1
Don de Catherine Prévert en 2017
H. 40,5 - L. 33 cm
Grâce à la générosité de Catherine Prévert, Le Pont permet de témoigner des premiers pas de ce peintre surréaliste et d’éclairer d’un jour nouveau l’amitié qui liait l’artiste à Marcel Duhamel et aux frères Jacques et Pierre Prévert, notamment lors de leurs séjours à Locronan.
Rien que le « pedigree » de ce tableau en fait une œuvre historique. En effet, c’est la deuxième huile sur toile exécutée par l’autodidacte Yves Tanguy (la première, Rue de la Santé est conservée au Museum of Modern Art de New York). Le peintre le donne, sans doute peu après sa création, à Marcel Duhamel, futur fondateur de la Série noire, rencontré par l’intermédiaire de Jacques Prévert au début des années 1920. Sa veuve Germaine en fait ensuite don en 1983 à Catherine Prévert, la fille de Pierre Prévert, nièce de Jacques, qui décide en 2017 de l’offrir à la Ville de Quimper, motivée par les liens prégnants de Tanguy avec le Finistère.
Ce tableau est l’un des symboles forts de l’amitié qui lie les frères Prévert, Marcel Duhamel et Yves Tanguy, alors qu’en 1925, ils vivent en communauté 54 rue du Château, à Montparnasse. Yves Tanguy n’est pas encore peintre, Jacques Prévert pas encore poète et Marcel Duhamel pas encore éditeur. Inséparables, ils viennent souvent à Locronan, où la mère de Tanguy a acheté une maison, et parcourent le Finistère.
Ce tableau Le Pont, s’il n’est pas à proprement parler surréaliste, pose les jalons de la carrière du « peintre surréaliste par excellence », peu représenté dans les collections publiques françaises. Dans cette oeuvre, c’est toute l’ambiance de la rue du Château qui émerge, un certain anarchisme, le goût pour la culture populaire, cet « avant André Breton » et donc ce trio Tanguy-Prévert-Duhamel qui, de Paris à la Bretagne, a marqué l’histoire des arts.
Commentaire sonore de "Le Pont" (issu de l'application mobile de visite)
Yves Tanguy, Le Pont
Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée
Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.