La Légende de saint Kadock
Vers 1880
Plaque de terre cuite émaillée
2017-1-2
Don de l'association des Amis du musée en 2016
H. 14,5 c m ; L. 28,5 cm
Cette rarissime plaque émaillée éclaire d’un jour nouveau la carrière et les créations de Yan’ Dargent, artiste bien connu à Quimper. Illustrant le monde merveilleux et légendaire de la venue des évangélisateurs gallois, écossais ou irlandais en Bretagne, Yan’ Dargent décrit avec un sens du naturel inné l’invraisemblable traversée qu’effectue saint Cado (ou saint Kadock), installé dans son auge de pierre poussé par deux anges joyeusement accaparés par leur tâche. La finesse du dessin est magnifiée ici par l’usage d’un camaïeu bleu sombre parfaitement maîtrisé. Cette composition aux petits accents à la William Blake reprend, mais en sens inversé, le grand tableau du Miracle de saint Houardon conservé dans l’église Saint-Houardon de Landerneau. Cette dernière œuvre date de 1859. Ce sujet, qui devait plaire à l’artiste, est traité plus tard en abordant la légende de saint Kadock, au début des années 1860. Une gravure, publiée dans l’Illustration des dames et des demoiselles du 19 juin 1864, en garde le souvenir.
Quant à cette plaque, les opinions divergent au sujet de l’atelier qui l’aurait vu naître. Le catalogue de l’étude de Brest évoque la maison HB à l’époque de la direction de Mme Malherbe-Béru, veuve de La Hubaudière. Bernard Verlingue, directeur du musée de la Céramique de Quimper, évoque lui, plutôt une création en collaboration avec le peintre Michel Bouquet au sein des ateliers de Keremma. Dans tous les cas, la datation s’oriente autour des années 1880.
La Légende de saint Kadock
Vers 1880
Plaque de terre cuite émaillée
2017-1-2
Don de l'association des Amis du musée en 2016
H. 14,5 c m ; L. 28,5 cm
Cette rarissime plaque émaillée éclaire d’un jour nouveau la carrière et les créations de Yan’ Dargent, artiste bien connu à Quimper. Illustrant le monde merveilleux et légendaire de la venue des évangélisateurs gallois, écossais ou irlandais en Bretagne, Yan’ Dargent décrit avec un sens du naturel inné l’invraisemblable traversée qu’effectue saint Cado (ou saint Kadock), installé dans son auge de pierre poussé par deux anges joyeusement accaparés par leur tâche. La finesse du dessin est magnifiée ici par l’usage d’un camaïeu bleu sombre parfaitement maîtrisé. Cette composition aux petits accents à la William Blake reprend, mais en sens inversé, le grand tableau du Miracle de saint Houardon conservé dans l’église Saint-Houardon de Landerneau. Cette dernière œuvre date de 1859. Ce sujet, qui devait plaire à l’artiste, est traité plus tard en abordant la légende de saint Kadock, au début des années 1860. Une gravure, publiée dans l’Illustration des dames et des demoiselles du 19 juin 1864, en garde le souvenir.
Quant à cette plaque, les opinions divergent au sujet de l’atelier qui l’aurait vu naître. Le catalogue de l’étude de Brest évoque la maison HB à l’époque de la direction de Mme Malherbe-Béru, veuve de La Hubaudière. Bernard Verlingue, directeur du musée de la Céramique de Quimper, évoque lui, plutôt une création en collaboration avec le peintre Michel Bouquet au sein des ateliers de Keremma. Dans tous les cas, la datation s’oriente autour des années 1880.