PAYSAGE AVEC MAISON DE CAMPAGNE ET RUINES
Vers 1765
Plume, encre noire et brune, lavis brun et gris, aquarelle et gouache sur papier vélin fin beige
873-2-268
Legs de Silguy, 1864
H. 23,5 cm - L. 18,5 cm
Ce dessin a été attribué à Clérisseau par Madeleine Pinault-Sorensen par analogie avec une série de dessins de l'artiste conservés au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg et représentant des maisons de campagne romaines entourées de ruines antiques. Cette idée d'associer aux ruines de l'Antiquité alors à la mode des constructions modernes appartient à Piranèse qui influença profondément les peintres d'architectures français séjournant à Rome, comme Hubert Robert.
Si le dessin quimpérois apparaît moins comme une fantaisie architecturale que les dessins russes représentant dans un désordre pittoresque un grand nombre de fragments antiques, on y retrouve cependant de nombreuses similitudes, notamment dans la technique, la composition générale et le traitement des arbres à gauche. La géométrie simple de la maison de campagne contraste ici aussi avec l'irrégularité des ruines évocatrices d'une Antiquité poétique et mystérieuse. A ces contrastes formels s'ajoutent aussi des contrastes colorés opposant la chaleur du jaune des ruines à la froideur du gris de la maison. La manière large et libre de ce dessin permet de le dater des années 1760.
Sophie Barthélémy, Dessins français XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.
PAYSAGE AVEC MAISON DE CAMPAGNE ET RUINES
Vers 1765
Plume, encre noire et brune, lavis brun et gris, aquarelle et gouache sur papier vélin fin beige
873-2-268
Legs de Silguy, 1864
H. 23,5 cm - L. 18,5 cm
Ce dessin a été attribué à Clérisseau par Madeleine Pinault-Sorensen par analogie avec une série de dessins de l'artiste conservés au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg et représentant des maisons de campagne romaines entourées de ruines antiques. Cette idée d'associer aux ruines de l'Antiquité alors à la mode des constructions modernes appartient à Piranèse qui influença profondément les peintres d'architectures français séjournant à Rome, comme Hubert Robert.
Si le dessin quimpérois apparaît moins comme une fantaisie architecturale que les dessins russes représentant dans un désordre pittoresque un grand nombre de fragments antiques, on y retrouve cependant de nombreuses similitudes, notamment dans la technique, la composition générale et le traitement des arbres à gauche. La géométrie simple de la maison de campagne contraste ici aussi avec l'irrégularité des ruines évocatrices d'une Antiquité poétique et mystérieuse. A ces contrastes formels s'ajoutent aussi des contrastes colorés opposant la chaleur du jaune des ruines à la froideur du gris de la maison. La manière large et libre de ce dessin permet de le dater des années 1760.
Sophie Barthélémy, Dessins français XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.