ALLÉGORIE DE LA PAIX DE 1763
Vers 1763
Dessin à la pierre noire et sanguine, reprises à la plume et à l'encre brune sur papier
873-2-28
Legs de Silguy, 1864
H. 24,5 cm - L. 38 cm
Issu d'une famille de décorateurs, Gabriel de Saint-Aubin fut l'élève de Jeaurat et de Boucher. Lauréat du second prix de l'Académie en 1750, il échoua par la suite à trois reprises au concours pour le premier prix (1752-54). Ses échecs successifs l'incitèrent à abandonner rapidement la peinture pour se consacrer à l'illustration. Son œuvre se compose ainsi d'une série d'eaux-fortes et d'innombrables croquis pris sur le vif qui en font à la fois l'un des chroniqueurs les plus spirituels et l'un des dessinateurs les plus féconds de son temps. Ce sont surtout ses croquis dessinés en marge des catalogues de ventes et des livrets du Salon qui firent sa célébrité.
Cet important dessin, conçu comme un projet de décoration murale surmontant une porte monumentale, célèbre la Paix de 1763 qui mit un terme à la guerre de Sept-Ans. Le sujet de ce dessin au graphisme nerveux et rapide et aux valeurs contrastées caractéristiques de Saint-Aubin a été décrit très précisément en 1971 par Roseline Bacou : "Au centre, Louis XV se réconcilie avec ses ennemis ; de part et d'autre d'un autel que domine la figure allégorique de la Paix tenant un rameau d'olivier, les souverains sont escortés de leurs armées, portant leurs drapeaux et saluant la Paix ; une Bellone est assise, les bras croisés auprès de trophées, avec l'annotation "Bellone/Se repose/à l'ombre/des lauriers" ; en bas, à droite, l'Amour tient une torche allumée, avec l'annotation : "L'amour/brulle et détr(uit)/les instruments/guerriers".
Sophie Barthélémy, Dessins français XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.
ALLÉGORIE DE LA PAIX DE 1763
Vers 1763
Dessin à la pierre noire et sanguine, reprises à la plume et à l'encre brune sur papier
873-2-28
Legs de Silguy, 1864
H. 24,5 cm - L. 38 cm
Issu d'une famille de décorateurs, Gabriel de Saint-Aubin fut l'élève de Jeaurat et de Boucher. Lauréat du second prix de l'Académie en 1750, il échoua par la suite à trois reprises au concours pour le premier prix (1752-54). Ses échecs successifs l'incitèrent à abandonner rapidement la peinture pour se consacrer à l'illustration. Son œuvre se compose ainsi d'une série d'eaux-fortes et d'innombrables croquis pris sur le vif qui en font à la fois l'un des chroniqueurs les plus spirituels et l'un des dessinateurs les plus féconds de son temps. Ce sont surtout ses croquis dessinés en marge des catalogues de ventes et des livrets du Salon qui firent sa célébrité.
Cet important dessin, conçu comme un projet de décoration murale surmontant une porte monumentale, célèbre la Paix de 1763 qui mit un terme à la guerre de Sept-Ans. Le sujet de ce dessin au graphisme nerveux et rapide et aux valeurs contrastées caractéristiques de Saint-Aubin a été décrit très précisément en 1971 par Roseline Bacou : "Au centre, Louis XV se réconcilie avec ses ennemis ; de part et d'autre d'un autel que domine la figure allégorique de la Paix tenant un rameau d'olivier, les souverains sont escortés de leurs armées, portant leurs drapeaux et saluant la Paix ; une Bellone est assise, les bras croisés auprès de trophées, avec l'annotation "Bellone/Se repose/à l'ombre/des lauriers" ; en bas, à droite, l'Amour tient une torche allumée, avec l'annotation : "L'amour/brulle et détr(uit)/les instruments/guerriers".
Sophie Barthélémy, Dessins français XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.