LE JARDIN DU BELVÉDÈRE À FRASCATI
1781
Dessin à la pierre noire sur papier vergé très fin crème
873-2-49
H. 23,3 cm - L. 37,7 cm
H. 23,3 cm - L. 37,7 cm
Après une formation initiale dans sa Touraine natale au cours de laquelle il s'initie au dessin d'architecture, Cassas rencontre en 1774 le célèbre dessinateur orléanais A.T. Desfriches qui lui prodigue conseils et encouragements. Grâce aux recommandations de ce dernier, il entre en 1775 dans l'atelier de Lagrenée le Jeune puis en 1776 dans celui de Leprince qui lui transmet le goût des voyages et de l'exotisme. Au cours de l'été et de l'automne 1776, Cassas découvre ainsi la Bretagne puis il effectue, de 1779 à 1783, son premier voyage en Italie. L'artiste rentre au début de l'été 1783 à Paris où il enseigne le dessin dans l'académie de son protecteur. Engagé dans l'équipe des savants qui accompagnent le comte de Choiseul Gouffier, nommé ambassadeur de Constantinople, il visite de 1784 à 1787 toutes les provinces de l'Empire ottoman. De 1787 à 1791, il effectue son second séjour à Rome où il acquiert une grande notoriété auprès des artistes et des voyageurs. A son retour à Paris en 1791, il se consacre à la publication du Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phénicie, de la Palestine et de la Basse-Egypte. En 1816, il est nommé professeur de dessin à la Manufacture royale des Gobelins où il achève sa carrière.
Les deux dessins italiens de Louis-François Cassas conservés à Quimper datent du premier séjour de l’artiste dans la péninsule. Grâce à la protection du duc de Rohan-Chabot, il est logé au Palais Mancini, siège de l’Académie de France, en qualité d’ « élève protégé ». Il se rend sans doute plusieurs fois à Frascati, petit bourg médiéval devenu dès le XVIe siècle l’une des résidences estivales favorites des riches familles romaines. Les jardins du Belvédère, villa du cardinal Aldobrandini, véritable « théâtre d’eau » sont notamment propices au dessin sur le motif. À noter que Cassas ne s’est pas contenté du voyage en Italie mais a sillonné le Levant, croquant des vues de Palmyre ou de Baalbek, précieux témoignages sur le Moyen Orient au XVIIIe siècle.
LE JARDIN DU BELVÉDÈRE À FRASCATI
1781
Dessin à la pierre noire sur papier vergé très fin crème
873-2-49
H. 23,3 cm - L. 37,7 cm
H. 23,3 cm - L. 37,7 cm
Après une formation initiale dans sa Touraine natale au cours de laquelle il s'initie au dessin d'architecture, Cassas rencontre en 1774 le célèbre dessinateur orléanais A.T. Desfriches qui lui prodigue conseils et encouragements. Grâce aux recommandations de ce dernier, il entre en 1775 dans l'atelier de Lagrenée le Jeune puis en 1776 dans celui de Leprince qui lui transmet le goût des voyages et de l'exotisme. Au cours de l'été et de l'automne 1776, Cassas découvre ainsi la Bretagne puis il effectue, de 1779 à 1783, son premier voyage en Italie. L'artiste rentre au début de l'été 1783 à Paris où il enseigne le dessin dans l'académie de son protecteur. Engagé dans l'équipe des savants qui accompagnent le comte de Choiseul Gouffier, nommé ambassadeur de Constantinople, il visite de 1784 à 1787 toutes les provinces de l'Empire ottoman. De 1787 à 1791, il effectue son second séjour à Rome où il acquiert une grande notoriété auprès des artistes et des voyageurs. A son retour à Paris en 1791, il se consacre à la publication du Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phénicie, de la Palestine et de la Basse-Egypte. En 1816, il est nommé professeur de dessin à la Manufacture royale des Gobelins où il achève sa carrière.
Les deux dessins italiens de Louis-François Cassas conservés à Quimper datent du premier séjour de l’artiste dans la péninsule. Grâce à la protection du duc de Rohan-Chabot, il est logé au Palais Mancini, siège de l’Académie de France, en qualité d’ « élève protégé ». Il se rend sans doute plusieurs fois à Frascati, petit bourg médiéval devenu dès le XVIe siècle l’une des résidences estivales favorites des riches familles romaines. Les jardins du Belvédère, villa du cardinal Aldobrandini, véritable « théâtre d’eau » sont notamment propices au dessin sur le motif. À noter que Cassas ne s’est pas contenté du voyage en Italie mais a sillonné le Levant, croquant des vues de Palmyre ou de Baalbek, précieux témoignages sur le Moyen Orient au XVIIIe siècle.