BRETONNES EN PRIÈRE
Achat en vente publique à Brest en 1977
77-1-2
Achat en vente publique à Brest en 1977
H. 33 cm - L. 50,3 cm
Formé à l’École des Arts Décoratifs aux côtés d’Henri-Gabriel Ibels, Armand Seguin est marqué par la visite de l’exposition du « Groupe impressionniste et synthétiste » au café Volpini et il rejoint les Nabis en 1889. Il séjourne à Pont-Aven à partir de 1891, rencontre Émile Bernard et se lie d’amitié avec Roderic O’Conor. Il lui apprend la technique de l’eau-forte et entretient avec lui une longue correspondance. Il fait la connaissance de Paul Gauguin en 1894 qu’il aide à faire de la gravure. Plus que pour son œuvre peinte, il est remarqué pour son talent de graveur et d’illustrateur, évoquant à la fois l’influence d’Émile Bernard et l’univers des estampes japonaises. Il meurt de la tuberculose à 34 ans, à Châteauneuf-du-Faou, où il s’était installé en 1900, auprès de Paul Sérusier.
Cette gravure peut être rapprochée d’une série d’eaux-fortes esquissant des paysannes bretonnes saisies dans leurs gestes quotidiens. Ici, c’est un moment de prière intérieure que dépeint l’artiste, sans doute fasciné par cette dévotion populaire qui a si souvent retenu l’attention de l’Ecole de Pont-Aven.
La ligne y joue un rôle déterminant, oscillant entre souplesse et tracé incisif. Paul Gauguin y fait écho en 1895 lors de la première exposition personnelle de Seguin à la galerie Le Barc de Boutteville :
C’est avant tout un cérébral… Il exprime non ce qu’il voit mais ce qu’il pense par une originale harmonie de lignes, par un dessin curieusement compris de l’arabesque.
Les deux Bretonnes sont représentées dans une attitude hiératique qui ne fait qu’accentuer l’exercice de stylisation des formes.
BRETONNES EN PRIÈRE
Achat en vente publique à Brest en 1977
77-1-2
Achat en vente publique à Brest en 1977
H. 33 cm - L. 50,3 cm
Formé à l’École des Arts Décoratifs aux côtés d’Henri-Gabriel Ibels, Armand Seguin est marqué par la visite de l’exposition du « Groupe impressionniste et synthétiste » au café Volpini et il rejoint les Nabis en 1889. Il séjourne à Pont-Aven à partir de 1891, rencontre Émile Bernard et se lie d’amitié avec Roderic O’Conor. Il lui apprend la technique de l’eau-forte et entretient avec lui une longue correspondance. Il fait la connaissance de Paul Gauguin en 1894 qu’il aide à faire de la gravure. Plus que pour son œuvre peinte, il est remarqué pour son talent de graveur et d’illustrateur, évoquant à la fois l’influence d’Émile Bernard et l’univers des estampes japonaises. Il meurt de la tuberculose à 34 ans, à Châteauneuf-du-Faou, où il s’était installé en 1900, auprès de Paul Sérusier.
Cette gravure peut être rapprochée d’une série d’eaux-fortes esquissant des paysannes bretonnes saisies dans leurs gestes quotidiens. Ici, c’est un moment de prière intérieure que dépeint l’artiste, sans doute fasciné par cette dévotion populaire qui a si souvent retenu l’attention de l’Ecole de Pont-Aven.
La ligne y joue un rôle déterminant, oscillant entre souplesse et tracé incisif. Paul Gauguin y fait écho en 1895 lors de la première exposition personnelle de Seguin à la galerie Le Barc de Boutteville :
C’est avant tout un cérébral… Il exprime non ce qu’il voit mais ce qu’il pense par une originale harmonie de lignes, par un dessin curieusement compris de l’arabesque.
Les deux Bretonnes sont représentées dans une attitude hiératique qui ne fait qu’accentuer l’exercice de stylisation des formes.