PORTRAIT DE L'ARTISTE AU TURBAN JAUNE
1894
Huile sur toile
75-23-1
Achat en 1975 dans le commerce de l’art à Paris
H. 61,5 cm - L. 51 cm
Mon portrait en arabe, tel est le titre qu’Emile Bernard attribue à cette œuvre acquise par le musée de Quimper en 1975. Connue sous le nom d’Autoportrait au turban jaune, elle représente pourtant un double portrait : l’artiste et sa femme égyptienne Hanenah Saati, âgée d’une quinzaine d’années, qui s’incline humblement vers lui. Bernard, arrivé en Egypte fin 1893, épouse une jeune fille pauvre de la communauté syriaque orthodoxe le 1er juillet 1894. Il adopte rapidement le mode de vie local et arbore le costume arabe et le turban. Il n’a rien perdu de ses talents synthétistes comme en atteste sa palette douce et harmonieuse aux contrastes subtils. Pas de mascarade exotique dans cet autoportrait mais bien une réelle quête d’identité.
PORTRAIT DE L'ARTISTE AU TURBAN JAUNE
1894
Huile sur toile
75-23-1
Achat en 1975 dans le commerce de l’art à Paris
H. 61,5 cm - L. 51 cm
Mon portrait en arabe, tel est le titre qu’Emile Bernard attribue à cette œuvre acquise par le musée de Quimper en 1975. Connue sous le nom d’Autoportrait au turban jaune, elle représente pourtant un double portrait : l’artiste et sa femme égyptienne Hanenah Saati, âgée d’une quinzaine d’années, qui s’incline humblement vers lui. Bernard, arrivé en Egypte fin 1893, épouse une jeune fille pauvre de la communauté syriaque orthodoxe le 1er juillet 1894. Il adopte rapidement le mode de vie local et arbore le costume arabe et le turban. Il n’a rien perdu de ses talents synthétistes comme en atteste sa palette douce et harmonieuse aux contrastes subtils. Pas de mascarade exotique dans cet autoportrait mais bien une réelle quête d’identité.
Commentaire sonore de "Portrait de l'artiste au turban jaune" (issu de l'application mobile de visite)
Vidéo commentée de "Portrait de l'artiste au turban jaune" d'Emile Bernard
Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée
Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.