SCÈNE DE GRENIER
1911
Huile sur toile
73-12-1
Achat auprès d’un collectionneur en 1973
H. 42 cm - L. 46 cm
Après le décès de sa mère en 1907, Emile Jourdan connaît des difficultés matérielles liées à une vie de bohème qui fait de lui une des dernières incarnations du peintre maudit. Son héritage est vite dilapidé, ses œuvres vendues pour rien. Il s’installe alors dans un grenier misérable de Pont-Aven dont témoigne l’œuvre présentée. L’artiste dont la devise était selon Maurice Savin « Mon art, ma chope, ma pipe » mène une vie errante, à la recherche continuelle du gîte et du couvert entre Pont-Aven, Riec et Moëlan. Il meurt en 1931 à l’hospice de Quimperlé, alcoolique et oublié de tous. Pourtant ce peintre proche de Gauguin est peut-être le plus emblématique de la pérennité de l’esthétique synthétiste.
Personne n’a vécu comme moi et aussi longtemps dans son intimité
(Jourdan parlant de Gauguin)
SCÈNE DE GRENIER
1911
Huile sur toile
73-12-1
Achat auprès d’un collectionneur en 1973
H. 42 cm - L. 46 cm
Après le décès de sa mère en 1907, Emile Jourdan connaît des difficultés matérielles liées à une vie de bohème qui fait de lui une des dernières incarnations du peintre maudit. Son héritage est vite dilapidé, ses œuvres vendues pour rien. Il s’installe alors dans un grenier misérable de Pont-Aven dont témoigne l’œuvre présentée. L’artiste dont la devise était selon Maurice Savin « Mon art, ma chope, ma pipe » mène une vie errante, à la recherche continuelle du gîte et du couvert entre Pont-Aven, Riec et Moëlan. Il meurt en 1931 à l’hospice de Quimperlé, alcoolique et oublié de tous. Pourtant ce peintre proche de Gauguin est peut-être le plus emblématique de la pérennité de l’esthétique synthétiste.
Personne n’a vécu comme moi et aussi longtemps dans son intimité
(Jourdan parlant de Gauguin)