Claude-Emile Schuffenecker rencontre Paul Gauguin en 1872 chez l’agent de change Bertin. Leur passion mutuelle pour la peinture les rapproche : Schuffenecker est le témoin de Gauguin à son mariage et Gauguin est le parrain du fils de Schuffenecker.

C’est en 1877 que Claude-Emile commence à exposer. S’il abandonne son emploi en 1880 pour être artiste professionnel, les difficultés financières l’obligent dès 1884 à devenir professeur de dessin. La même année, il rencontre au Salon des Indépendants les chantres du pointillisme que sont Seurat, Cross et Signac, qui l’influencent quelque peu dans sa technique. Il participe en 1886 à la huitième et dernière exposition du groupe des impressionnistes qui accueille une nouvelle génération d’artistes.

En 1886 également, il rejoint son ami Gauguin à Pont-Aven qu’il quitte très vite pour un autre village à proximité, Concarneau. Cette Côte rocheuse fait partie des quelques œuvres qu’il peint sur le motif, oscillant entre impressionnisme et divisionnisme. Elle représente l’extrémité de la plage des Sables blancs de Concarneau avec la pointe de Beg-Meil à l’horizon.

C’est sûrement alors qu’il peint sur la plage que Schuffenecker rencontre Emile Bernard qui effectue alors un tour de la Bretagne à pied.

Cette peinture contemporaine des toutes premières recherches synthétistes présente aussi l'intérêt d'être l'une des très rares œuvres bretonnes de l'artiste qui a par la suite préféré le paysage normand.

Trois ans plus tard, en 1889, Schuffenecker est l’organisateur de l’exposition du groupe impressionniste et synthétiste au café Volpini, en marge de l’Exposition universelle.