Huile sur toile
2019-3-1
Donation en 2019
H. 65 cm ; L. 48 cm
Ernest Ponthier de Chamaillard est né à Quimper en1862. Fils d’un homme de loi, il poursuit des études de droit sans grand conviction. Son intérêt pour la peinture l’amène à Pont-Aven dès 1888. Là, Gauguin lui aurait annoncé : « Vous avez l’amour de l’art, ça suffit ! ». Ses séjours à Pont-Aven sont réguliers mais, ne pouvant vivre de son art, il doit s’installer en 1893 à Châteaulin et exercer le métier d’avocat. A Châteaulin, Ernest Ponthier de Chamaillard garde des relations étroites avec Maxime Maufra et Henry Moret et, dans une moindre mesure, avec Armand Seguin. Il peint parcimonieusement et dans un style qui l’associe aux « paysagistes impressionnistes » de Pont-Aven. Les figures et portraits sont bien plus rares et présente un intérêt d'autant plus soutenu. En effet, cette jeune paysanne, par la rudesse de son apparence, renforcée pour les carnations par une pâte rugueuse, poursuit « l’idéal primitiviste » énoncé par Gauguin en Bretagne. Par ailleurs, le hiératisme de cette figure, accentué par l’impassibilité de l’expression, confère à cette composition une monumentalité qui trouve sans doute son origine dans son travail de sculpteur. Le fond, quant à lui, bénéficie, tout particulièrement pour les feuillages, d’une touche large et décomposée qui souligne sa connaissance de l’art d’un Moret ou d’un Maufra.
Huile sur toile
2019-3-1
Donation en 2019
H. 65 cm ; L. 48 cm
Ernest Ponthier de Chamaillard est né à Quimper en1862. Fils d’un homme de loi, il poursuit des études de droit sans grand conviction. Son intérêt pour la peinture l’amène à Pont-Aven dès 1888. Là, Gauguin lui aurait annoncé : « Vous avez l’amour de l’art, ça suffit ! ». Ses séjours à Pont-Aven sont réguliers mais, ne pouvant vivre de son art, il doit s’installer en 1893 à Châteaulin et exercer le métier d’avocat. A Châteaulin, Ernest Ponthier de Chamaillard garde des relations étroites avec Maxime Maufra et Henry Moret et, dans une moindre mesure, avec Armand Seguin. Il peint parcimonieusement et dans un style qui l’associe aux « paysagistes impressionnistes » de Pont-Aven. Les figures et portraits sont bien plus rares et présente un intérêt d'autant plus soutenu. En effet, cette jeune paysanne, par la rudesse de son apparence, renforcée pour les carnations par une pâte rugueuse, poursuit « l’idéal primitiviste » énoncé par Gauguin en Bretagne. Par ailleurs, le hiératisme de cette figure, accentué par l’impassibilité de l’expression, confère à cette composition une monumentalité qui trouve sans doute son origine dans son travail de sculpteur. Le fond, quant à lui, bénéficie, tout particulièrement pour les feuillages, d’une touche large et décomposée qui souligne sa connaissance de l’art d’un Moret ou d’un Maufra.