LAVOIR, SOUS-BOIS À LOGUIVY
Vers 1894
Plaques de bois de poirier gravées et dorées
2013-2-1
Achat auprès de la galerie Elstir, Paris, en 2013
H. 36 cm - L. 70,5 cm
Pour réaliser cette gravure de belle dimension, Henri Rivière a dû sculpter trente bois qui, pour la plupart d’entre eux, ont été détruits après usage. Cette matrice apparaît donc comme un témoignage assez unique et extrêmement précieux de l’influence du Japon dans le domaine de la technique. En effet, Henri Rivière s’était efforcé, et avec quelle réussite (!), de maîtriser les différentes étapes de la xylographie en couleurs, telle qu’elle était pratiquée par les graveurs japonais. Cette passion ne dura qu'un temps car elle nécessitait une incroyable virtuosité. La majeure partie de ses gravures sur bois date de 1890-1894 et provient de deux recueils, La Mer, études de vagues et Paysages bretons. Cette matrice appartient à la seconde série et date de 1894, année où l’artiste et son épouse achèvent de construire leur maison, baptisée Landiris, sur la côte de Loguivy. Il s’agit également de la dernière gravure de ce recueil qui en compte quarante et qui est resté inachevé. Cet objet précieux, transformé en œuvre d’art autonome par l’application d’une dorure à la feuille d’or, provient de la descendance de Mme Langueil, célèbre galeriste spécialisée dans l’art d’Extrême-Orient et avec laquelle Henri Rivière était très lié. Il est vrai que tout renvoie à cette partie du monde avec ce sujet typiquement breton mais tellement imprégné de l’esthétique japonaise. Ainsi en est-il de ces femmes qui se rendent au lavoir et que l’on distingue à peine des troncs nombreux qui exaltent l’idée d’une nature secrète et protectrice. Le familier se pare de légende et rejoint la thématique du bois sacré chère à certains artistes nabis comme Sérusier ou Lacombe.
LAVOIR, SOUS-BOIS À LOGUIVY
Vers 1894
Plaques de bois de poirier gravées et dorées
2013-2-1
Achat auprès de la galerie Elstir, Paris, en 2013
H. 36 cm - L. 70,5 cm
Pour réaliser cette gravure de belle dimension, Henri Rivière a dû sculpter trente bois qui, pour la plupart d’entre eux, ont été détruits après usage. Cette matrice apparaît donc comme un témoignage assez unique et extrêmement précieux de l’influence du Japon dans le domaine de la technique. En effet, Henri Rivière s’était efforcé, et avec quelle réussite (!), de maîtriser les différentes étapes de la xylographie en couleurs, telle qu’elle était pratiquée par les graveurs japonais. Cette passion ne dura qu'un temps car elle nécessitait une incroyable virtuosité. La majeure partie de ses gravures sur bois date de 1890-1894 et provient de deux recueils, La Mer, études de vagues et Paysages bretons. Cette matrice appartient à la seconde série et date de 1894, année où l’artiste et son épouse achèvent de construire leur maison, baptisée Landiris, sur la côte de Loguivy. Il s’agit également de la dernière gravure de ce recueil qui en compte quarante et qui est resté inachevé. Cet objet précieux, transformé en œuvre d’art autonome par l’application d’une dorure à la feuille d’or, provient de la descendance de Mme Langueil, célèbre galeriste spécialisée dans l’art d’Extrême-Orient et avec laquelle Henri Rivière était très lié. Il est vrai que tout renvoie à cette partie du monde avec ce sujet typiquement breton mais tellement imprégné de l’esthétique japonaise. Ainsi en est-il de ces femmes qui se rendent au lavoir et que l’on distingue à peine des troncs nombreux qui exaltent l’idée d’une nature secrète et protectrice. Le familier se pare de légende et rejoint la thématique du bois sacré chère à certains artistes nabis comme Sérusier ou Lacombe.