LES TROIS FALAISES ; SAINT-JEAN-DU-DOIGT
1894
Huile sur toile
98-2-1
Achat auprès d'un collectionneur privé en 1998 avec l'aide de l’Etat et de la Région Bretagne
H. 60,4 cm - L. 72,5 cm
Originaire de Nantes, Maufra commence à fréquenter les côtes bretonnes dans les années 1880. Il rencontre une première fois Gauguin, en 1890, à Pont-Aven et le retrouve quelques années plus tard à Paris en 1893. C’est l’occasion d’encouragements et de soutien réciproques entre ces deux artistes qui se respectent. Au printemps 1894, ils se fréquentent à nouveau en Bretagne au Pouldu. Puis Maufra part à la découverte du Trégor finistérien où il peint justement ce tableau.
Ces falaises sont célèbres, il s’agit de la pointe de Beg-ar-Fry, et masquent en partie la vaste baie de Saint-Michel-en-Grève que l’on devine au loin fermant la ligne d’horizon. Belle réussite du peintre, cette toile transmet la puissance des éléments grâce à une technique privilégiant de forts empâtements. Maufra n’ignore rien du synthétisme mais semble toutefois se démarquer clairement de son influence avec cette œuvre.
LES TROIS FALAISES ; SAINT-JEAN-DU-DOIGT
1894
Huile sur toile
98-2-1
Achat auprès d'un collectionneur privé en 1998 avec l'aide de l’Etat et de la Région Bretagne
H. 60,4 cm - L. 72,5 cm
Originaire de Nantes, Maufra commence à fréquenter les côtes bretonnes dans les années 1880. Il rencontre une première fois Gauguin, en 1890, à Pont-Aven et le retrouve quelques années plus tard à Paris en 1893. C’est l’occasion d’encouragements et de soutien réciproques entre ces deux artistes qui se respectent. Au printemps 1894, ils se fréquentent à nouveau en Bretagne au Pouldu. Puis Maufra part à la découverte du Trégor finistérien où il peint justement ce tableau.
Ces falaises sont célèbres, il s’agit de la pointe de Beg-ar-Fry, et masquent en partie la vaste baie de Saint-Michel-en-Grève que l’on devine au loin fermant la ligne d’horizon. Belle réussite du peintre, cette toile transmet la puissance des éléments grâce à une technique privilégiant de forts empâtements. Maufra n’ignore rien du synthétisme mais semble toutefois se démarquer clairement de son influence avec cette œuvre.