TÊTE DE BRETON
1891-1892
Crayon sur papier
84-2-1
Achat en 1984 auprès de Joergen Bredholt, petit-fils de Ballin
H. 24,8 cm - L. 33 cm
Le Danois Mogens Ballin arrive à Paris en 1889, muni d’une recommandation de Mette, l’épouse danoise de Gauguin, qui lui a donné des cours de français.
Il rencontre le « maître » juste avant son départ pour Tahiti.
C’est Jan Verkade, dont il devient l’ami, qui l’introduit dans le cercle des Nabis et l’accompagne à Pont-Aven en 1891. Il y travaille avec Paul Sérusier qui contribue à développer son mysticisme inné.
Il découvre également Huelgoat et Le Pouldu puis en 1892, accompagne Verkade à Saint-Nolff dans le Morbihan. Il assiste à sa conversion au catholicisme et reçoit lui-même le baptême, en 1893, au couvent des Franciscains de Fiesole au cours d’un voyage en Italie.
Sa production artistique reste réduite car à la mort de sa femme, en 1907, il abandonne peu à peu la peinture.
Ballin laisse entrevoir un art étrange et grave, riche et fantastique.
Paul Sérusier
TÊTE DE BRETON
1891-1892
Crayon sur papier
84-2-1
Achat en 1984 auprès de Joergen Bredholt, petit-fils de Ballin
H. 24,8 cm - L. 33 cm
Le Danois Mogens Ballin arrive à Paris en 1889, muni d’une recommandation de Mette, l’épouse danoise de Gauguin, qui lui a donné des cours de français.
Il rencontre le « maître » juste avant son départ pour Tahiti.
C’est Jan Verkade, dont il devient l’ami, qui l’introduit dans le cercle des Nabis et l’accompagne à Pont-Aven en 1891. Il y travaille avec Paul Sérusier qui contribue à développer son mysticisme inné.
Il découvre également Huelgoat et Le Pouldu puis en 1892, accompagne Verkade à Saint-Nolff dans le Morbihan. Il assiste à sa conversion au catholicisme et reçoit lui-même le baptême, en 1893, au couvent des Franciscains de Fiesole au cours d’un voyage en Italie.
Sa production artistique reste réduite car à la mort de sa femme, en 1907, il abandonne peu à peu la peinture.
Ballin laisse entrevoir un art étrange et grave, riche et fantastique.
Paul Sérusier