École de Pont-Aven

LA FEMME AUX FIGUES

Paul Gauguin (1848-1903)

1894

Agrandir l'image jpg 293Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Paul Gauguin (1848-1903) La Femme aux figues, 1894, eau-forte et lavis sur zinc, 40,6 x 55,2 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Eau-forte et lavis sur zinc, à l'encre verte

2000-4-1

Achat en 2000 dans le commerce de l’art

H. 40,6 cm - L. 55,2 cm

La mention figurant en haut à gauche de la gravure, « Chez Seguin à St Julien » a longtemps dérouté la critique qui a cru reconnaître pour cette œuvre la participation des deux artistes. En réalité, si Seguin a pu conseiller Gauguin dans la partie technique de la gravure, la paternité du dessin en revient entièrement à ce dernier. Du reste cette planche date du séjour de Gauguin au Pouldu, en mai 1894, et présente une composition très proche de la Nature morte aux fleurs et aux fruits (Boston, musée des Beaux-Arts) datant également de 1894. Les simplifications issues du synthétisme sont habilement traduites par un jeu de hachures plus ou moins resserrées. Les plans se superposent sans véritable logique apparente et introduisent une forme d’apesanteur assez troublante. Quant aux figues, leur présence, parfaitement réaliste, atteste, comme souvent chez Gauguin, d’une orientation symbolique à connotation sexuelle.

École de Pont-Aven

LA FEMME AUX FIGUES

Paul Gauguin (1848-1903)

1894

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Paul Gauguin (1848-1903) La Femme aux figues, 1894, eau-forte et lavis sur zinc, 40,6 x 55,2 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Eau-forte et lavis sur zinc, à l'encre verte

2000-4-1

Achat en 2000 dans le commerce de l’art

H. 40,6 cm - L. 55,2 cm

La mention figurant en haut à gauche de la gravure, « Chez Seguin à St Julien » a longtemps dérouté la critique qui a cru reconnaître pour cette œuvre la participation des deux artistes. En réalité, si Seguin a pu conseiller Gauguin dans la partie technique de la gravure, la paternité du dessin en revient entièrement à ce dernier. Du reste cette planche date du séjour de Gauguin au Pouldu, en mai 1894, et présente une composition très proche de la Nature morte aux fleurs et aux fruits (Boston, musée des Beaux-Arts) datant également de 1894. Les simplifications issues du synthétisme sont habilement traduites par un jeu de hachures plus ou moins resserrées. Les plans se superposent sans véritable logique apparente et introduisent une forme d’apesanteur assez troublante. Quant aux figues, leur présence, parfaitement réaliste, atteste, comme souvent chez Gauguin, d’une orientation symbolique à connotation sexuelle.

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