LA FEMME AUX FIGUES
1894
Eau-forte et lavis sur zinc, à l'encre verte
2000-4-1
Achat en 2000 dans le commerce de l’art
H. 40,6 cm - L. 55,2 cm
La mention figurant en haut à gauche de la gravure, « Chez Seguin à St Julien » a longtemps dérouté la critique qui a cru reconnaître pour cette œuvre la participation des deux artistes. En réalité, si Seguin a pu conseiller Gauguin dans la partie technique de la gravure, la paternité du dessin en revient entièrement à ce dernier. Du reste cette planche date du séjour de Gauguin au Pouldu, en mai 1894, et présente une composition très proche de la Nature morte aux fleurs et aux fruits (Boston, musée des Beaux-Arts) datant également de 1894. Les simplifications issues du synthétisme sont habilement traduites par un jeu de hachures plus ou moins resserrées. Les plans se superposent sans véritable logique apparente et introduisent une forme d’apesanteur assez troublante. Quant aux figues, leur présence, parfaitement réaliste, atteste, comme souvent chez Gauguin, d’une orientation symbolique à connotation sexuelle.
LA FEMME AUX FIGUES
1894
Eau-forte et lavis sur zinc, à l'encre verte
2000-4-1
Achat en 2000 dans le commerce de l’art
H. 40,6 cm - L. 55,2 cm
La mention figurant en haut à gauche de la gravure, « Chez Seguin à St Julien » a longtemps dérouté la critique qui a cru reconnaître pour cette œuvre la participation des deux artistes. En réalité, si Seguin a pu conseiller Gauguin dans la partie technique de la gravure, la paternité du dessin en revient entièrement à ce dernier. Du reste cette planche date du séjour de Gauguin au Pouldu, en mai 1894, et présente une composition très proche de la Nature morte aux fleurs et aux fruits (Boston, musée des Beaux-Arts) datant également de 1894. Les simplifications issues du synthétisme sont habilement traduites par un jeu de hachures plus ou moins resserrées. Les plans se superposent sans véritable logique apparente et introduisent une forme d’apesanteur assez troublante. Quant aux figues, leur présence, parfaitement réaliste, atteste, comme souvent chez Gauguin, d’une orientation symbolique à connotation sexuelle.