École de Pont-Aven

PAUL SÉRUSIER

Georges LACOMBE (1868-1916)

1905-1906

Agrandir l'image jpg 95Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Georges Lacombe (1868-1916) Paul Sérusier, 1905-1906, sculpture en bronze © musée des beaux-arts de Quimper

Sculpture en bronze ; tirage moderne limité à 8 exemplaires 2/8

90-13

Commande du musée en 1990

H. 40 cm - L. 44 - P. 30 cm

Georges Lacombe rencontre les Nabis et notamment en 1892, Paul Sérusier, qui vient le voir en 1895 avec Ranson à Camaret, son port de prédilection. Sérusier peint pour l’atelier de Lacombe une grande décoration murale aujourd’hui disparue. Il apporte également à son camarade des réponses théoriques et spirituelles tandis qu’a contrario, Lacombe retranscrit, avec force et d’une manière concrète, la philosophie de Sérusier.

L’amitié solide qui lie les deux hommes explique sans doute les multiples portraits peints ou sculptés de Sérusier que réalise Lacombe. Le « Nabi sculpteur » (Lacombe) représente le « Nabi à la barbe rutilante » (Sérusier) comme un mage ou un penseur afin de refléter la personnalité mystique de l’auteur, en 1921, de L’ABC de la peinture.

Ce buste tardif présente un portrait caractéristique de Sérusier aux cheveux mi-longs et à la longue barbe de prophète. Son attitude pensive, la tête penchée en avant et entourée d’un grand col fait penser à la posture de méditation d’un moine. Ce buste en bronze (dont l’œuvre présentée ici est un tirage tardif) surplombe la tombe de Sérusier, dessinée par Maurice Denis, au cimetière de Morlaix, là où l’artiste meurt en 1927.

École de Pont-Aven

PAUL SÉRUSIER

Georges LACOMBE (1868-1916)

1905-1906

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Georges Lacombe (1868-1916) Paul Sérusier, 1905-1906, sculpture en bronze © musée des beaux-arts de Quimper

Sculpture en bronze ; tirage moderne limité à 8 exemplaires 2/8

90-13

Commande du musée en 1990

H. 40 cm - L. 44 - P. 30 cm

Georges Lacombe rencontre les Nabis et notamment en 1892, Paul Sérusier, qui vient le voir en 1895 avec Ranson à Camaret, son port de prédilection. Sérusier peint pour l’atelier de Lacombe une grande décoration murale aujourd’hui disparue. Il apporte également à son camarade des réponses théoriques et spirituelles tandis qu’a contrario, Lacombe retranscrit, avec force et d’une manière concrète, la philosophie de Sérusier.

L’amitié solide qui lie les deux hommes explique sans doute les multiples portraits peints ou sculptés de Sérusier que réalise Lacombe. Le « Nabi sculpteur » (Lacombe) représente le « Nabi à la barbe rutilante » (Sérusier) comme un mage ou un penseur afin de refléter la personnalité mystique de l’auteur, en 1921, de L’ABC de la peinture.

Ce buste tardif présente un portrait caractéristique de Sérusier aux cheveux mi-longs et à la longue barbe de prophète. Son attitude pensive, la tête penchée en avant et entourée d’un grand col fait penser à la posture de méditation d’un moine. Ce buste en bronze (dont l’œuvre présentée ici est un tirage tardif) surplombe la tombe de Sérusier, dessinée par Maurice Denis, au cimetière de Morlaix, là où l’artiste meurt en 1927.

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