PORTRAIT DE FEMME
Vers 1787
Huile sur toile
873-1-787
Legs de Silguy, 1864
H. 100,6 cm - L. 81,4 cm
Élève du pastelliste Maurice-Quentin La Tour, Labille-Guiard entre en 1770 à l’Académie de Saint-Luc, puis est admise en 1783 à l’Académie des Beaux-arts. Elle fait les portraits d’apparat des trois filles de Louis XV (Adélaïde, Victoire et Elisabeth) qui lui valent d’être nommée « peintre de Mesdames ». Portraitiste favorite de la haute société puis des députés de la Révolution, Labille-Guiard milite pour améliorer le statut des femmes à l'Académie. Elle représente ici une femme écrivant à ses enfants :
A mes enfants/ je vous recommande à l’amitié / elle vous protègera .
Le portrait fut un temps considéré comme celui de Mme Roland, hypothèse aujourd’hui récusée. La simplicité du décor, le choix du blanc du costume et du rouge rehaussant la pâleur du visage annoncent l’idéal féminin de la Révolution.
Une des caractéristiques de Labille-Guiard est sa virtuosité dans le rendu fidèle des matières. Ainsi, ce portrait a été daté grâce au costume et à la coiffure du modèle qui porte ici une robe-redingote à l’anglaise, blanche, élégante et sobre, dont la mode remonte à 1786, sous l'influence de Marie-Antoinette.
PORTRAIT DE FEMME
Vers 1787
Huile sur toile
873-1-787
Legs de Silguy, 1864
H. 100,6 cm - L. 81,4 cm
Élève du pastelliste Maurice-Quentin La Tour, Labille-Guiard entre en 1770 à l’Académie de Saint-Luc, puis est admise en 1783 à l’Académie des Beaux-arts. Elle fait les portraits d’apparat des trois filles de Louis XV (Adélaïde, Victoire et Elisabeth) qui lui valent d’être nommée « peintre de Mesdames ». Portraitiste favorite de la haute société puis des députés de la Révolution, Labille-Guiard milite pour améliorer le statut des femmes à l'Académie. Elle représente ici une femme écrivant à ses enfants :
A mes enfants/ je vous recommande à l’amitié / elle vous protègera .
Le portrait fut un temps considéré comme celui de Mme Roland, hypothèse aujourd’hui récusée. La simplicité du décor, le choix du blanc du costume et du rouge rehaussant la pâleur du visage annoncent l’idéal féminin de la Révolution.
Une des caractéristiques de Labille-Guiard est sa virtuosité dans le rendu fidèle des matières. Ainsi, ce portrait a été daté grâce au costume et à la coiffure du modèle qui porte ici une robe-redingote à l’anglaise, blanche, élégante et sobre, dont la mode remonte à 1786, sous l'influence de Marie-Antoinette.