L'AMOUR ADOLESCENT PLEURANT SUR LE PORTRAIT DE PSYCHÉ QU'IL A PERDU
1792
Huile sur toile
55-91
Legs Colomb, 1893
H. 153 - L. 202 cm
Disciple à Rome de Fabre et Girodet pendant la Révolution, Meynier est l’un des derniers décorateurs de l’époque néo-classique et excelle dans les thèmes de la mythologie galante ainsi que dans les allégories à l’antique à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres néo-classiques témoignent la persistance de ces thèmes sous la Révolution et l’Empire, mais leur sensualité retenue, à l’opposé de l’érotisme léger caractéristique du style Rococo, annonce déjà le romantisme.
Cette œuvre date du séjour du peintre dans la ville éternelle où il séjourne comme Grand Prix de Rome. Elle illustre les hésitations du jeune peintre, entre les galanteries mythologiques du XVIIIe siècle et le pathétisme néo-classique. Plus que le baiser ou l'étreinte, Meynier choisit la scène de de la solitude du héros et de la douleur de l'absence. Dans un clair-obscur étrange, la mollesse du corps androgyne de l’Amour contraste avec le dessin ferme du profil de Psyché, sculpté dans le médaillon. La lumière froide qui éclaire le corps du héros, les tons acidulés de l’étoffe drapée et du médaillon accentuent les grisailles d’un paysage fantastique à peine évoqué.
L'AMOUR ADOLESCENT PLEURANT SUR LE PORTRAIT DE PSYCHÉ QU'IL A PERDU
1792
Huile sur toile
55-91
Legs Colomb, 1893
H. 153 - L. 202 cm
Disciple à Rome de Fabre et Girodet pendant la Révolution, Meynier est l’un des derniers décorateurs de l’époque néo-classique et excelle dans les thèmes de la mythologie galante ainsi que dans les allégories à l’antique à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres néo-classiques témoignent la persistance de ces thèmes sous la Révolution et l’Empire, mais leur sensualité retenue, à l’opposé de l’érotisme léger caractéristique du style Rococo, annonce déjà le romantisme.
Cette œuvre date du séjour du peintre dans la ville éternelle où il séjourne comme Grand Prix de Rome. Elle illustre les hésitations du jeune peintre, entre les galanteries mythologiques du XVIIIe siècle et le pathétisme néo-classique. Plus que le baiser ou l'étreinte, Meynier choisit la scène de de la solitude du héros et de la douleur de l'absence. Dans un clair-obscur étrange, la mollesse du corps androgyne de l’Amour contraste avec le dessin ferme du profil de Psyché, sculpté dans le médaillon. La lumière froide qui éclaire le corps du héros, les tons acidulés de l’étoffe drapée et du médaillon accentuent les grisailles d’un paysage fantastique à peine évoqué.
Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée
Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.
En vue de la première nocturne dédiée aux jeunes de 18 à 25 ans en mars 2018, les étudiantes ayant participé activement à l'organisation ont pris la pose pour lancer la communication de l'évènement.
Lors de la première nocturne dédiée aux jeunes de 18 à 25 ans en mars 2018, Damien Rouxel, artiste en cours de formation, a performé au musée devant les oeuvres de son choix.