École française des 17e et 18e siècles

VÉNUS PROTEGEANT HÉLÈNE DE LA FUREUR D’ÉNÉE

Jean-Baptiste DESHAYS (1729-1765)

XVIIIe siècle

Agrandir l'image jpg 1,96Mo (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Jean-Baptiste Deshays (1729-1765) - Vénus protégeant Hélène de la fureur d’Enée, milieu du 18e siècle - Huile sur toile, 59.8 x 73 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-388

Legs de Silguy, 1864

H. 59,8 cm - L. 73 cm

Cette œuvre, issue du legs de Silguy de 1864, fut un temps donnée à Jean-Honoré Fragonard avant d'être attribuée à Jean-Baptiste Deshays par Jacques Vilain, alors conservateur à l'Inspection des musées. Le tableau a été retenu par André Bancel pour sa monographie sur l'artiste. Le titre choisi dans le catalogue du musée en 1873, Sacrifice à Iphigénie, ne correspond pas à la scène qui est désormais identifiée comme Vénus protégeant Hélène de la fureur d'Enée : lors du sac de Troie, Enée est tenté de tuer Hélène qui se dissimule dans la partie droite du tableau, mais en est empêché par Vénus resplendissant dans la lumière, tandis qu’une prêtresse entretient le foyer. 

Cette œuvre témoigne du goût de Jean-Marie de Silguy pour l’esquisse, le « feu » de la création : citons dans les collections du musée, les esquisses de Callet, Hallé, Berthélémy et Fragonard, sans oublier L’Enlèvement de Proserpine de Boucher qu’une récente acquisition, L’Enlèvement de Déjanire, par le même Deshays, est venue compléter.

Une restauration récente a permis de raviver les couleurs de cette scène enlevée.

 

École française des 17e et 18e siècles

VÉNUS PROTEGEANT HÉLÈNE DE LA FUREUR D’ÉNÉE

Jean-Baptiste DESHAYS (1729-1765)

XVIIIe siècle

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Jean-Baptiste Deshays (1729-1765) - Vénus protégeant Hélène de la fureur d’Enée, milieu du 18e siècle - Huile sur toile, 59.8 x 73 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-388

Legs de Silguy, 1864

H. 59,8 cm - L. 73 cm

Cette œuvre, issue du legs de Silguy de 1864, fut un temps donnée à Jean-Honoré Fragonard avant d'être attribuée à Jean-Baptiste Deshays par Jacques Vilain, alors conservateur à l'Inspection des musées. Le tableau a été retenu par André Bancel pour sa monographie sur l'artiste. Le titre choisi dans le catalogue du musée en 1873, Sacrifice à Iphigénie, ne correspond pas à la scène qui est désormais identifiée comme Vénus protégeant Hélène de la fureur d'Enée : lors du sac de Troie, Enée est tenté de tuer Hélène qui se dissimule dans la partie droite du tableau, mais en est empêché par Vénus resplendissant dans la lumière, tandis qu’une prêtresse entretient le foyer. 

Cette œuvre témoigne du goût de Jean-Marie de Silguy pour l’esquisse, le « feu » de la création : citons dans les collections du musée, les esquisses de Callet, Hallé, Berthélémy et Fragonard, sans oublier L’Enlèvement de Proserpine de Boucher qu’une récente acquisition, L’Enlèvement de Déjanire, par le même Deshays, est venue compléter.

Une restauration récente a permis de raviver les couleurs de cette scène enlevée.

 

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