École française des 17e et 18e siècles

LEVER DU SOLEIL SUR LE CHAR DE L'AURORE

Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811)

Vers 1770

Agrandir l'image jpg 63Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Jean-Simon Berthélémy (1743-1811) "Lever du Soleil sur le char de l'Aurore", vers 1770 - Huile sur toile, 68 x 64,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-383

Legs de Silguy, 1864

H. 68 cm - L. 64,5 cm

Berthélémy est élève de Noël Hallé de 1764 à 1767. Il remporte alors le Grand prix de peinture qui lui ouvre les portes de l’École royale des Élèves protégés (1767-1771) et le traditionnel séjour à l’Académie de France à Rome (1771-1774) achèvera sa formation au contact des grands modèles romains et bolonais. Dès son retour à Paris, il engage une carrière officielle. Agréé en 1777, il est reçu à l’Académie en 1781. Il expose régulièrement au Salon des tableaux commandés par la manufacture des Gobelins, œuvres à sujets antiques ou médiévaux. Célèbre pour son talent de peintre de plafonds, il est sollicité par une nombreuse clientèle privée ou par l’État. Pendant la Révolution, l’artiste est dessinateur des costumes de l’Opéra (1791-1807). Le Directoire le nomme en 1796 « Commissaire pour la recherche des objets de science et d’art », ce qui le remet sur le chemin de l’Italie. Il devient ensuite conservateur au Museum central des arts (ancien musée du Louvre). Peintre d’histoire, amateur cultivé, Berthélémy est aussi un fin portraitiste. L’artiste apprécie une palette claire et brillante alliée à une rapidité d’exécution caractéristique du 18e siècle.

Longtemps attribuée à Fragonard, cette allégorie du Matin serait une étude pour le décor de plafond du grand salon ovale de l'Hôtel de Langeac, construit par Chalgrin en 1768 et détruit en 1842. Il n'existe aucun témoignage de la décoration intérieure. Elle s'inspire directement du décor de Charles de la Fosse pour le salon d'Apollon à Versailles (1681) en la simplifiant et en réduisant le nombre de personnages. La veine encore très baroque de cette esquisse témoigne des débuts de la carrière de l'artiste.

École française des 17e et 18e siècles

LEVER DU SOLEIL SUR LE CHAR DE L'AURORE

Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811)

Vers 1770

Agrandir l'image jpg 63Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Jean-Simon Berthélémy (1743-1811) "Lever du Soleil sur le char de l'Aurore", vers 1770 - Huile sur toile, 68 x 64,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-383

Legs de Silguy, 1864

H. 68 cm - L. 64,5 cm

Berthélémy est élève de Noël Hallé de 1764 à 1767. Il remporte alors le Grand prix de peinture qui lui ouvre les portes de l’École royale des Élèves protégés (1767-1771) et le traditionnel séjour à l’Académie de France à Rome (1771-1774) achèvera sa formation au contact des grands modèles romains et bolonais. Dès son retour à Paris, il engage une carrière officielle. Agréé en 1777, il est reçu à l’Académie en 1781. Il expose régulièrement au Salon des tableaux commandés par la manufacture des Gobelins, œuvres à sujets antiques ou médiévaux. Célèbre pour son talent de peintre de plafonds, il est sollicité par une nombreuse clientèle privée ou par l’État. Pendant la Révolution, l’artiste est dessinateur des costumes de l’Opéra (1791-1807). Le Directoire le nomme en 1796 « Commissaire pour la recherche des objets de science et d’art », ce qui le remet sur le chemin de l’Italie. Il devient ensuite conservateur au Museum central des arts (ancien musée du Louvre). Peintre d’histoire, amateur cultivé, Berthélémy est aussi un fin portraitiste. L’artiste apprécie une palette claire et brillante alliée à une rapidité d’exécution caractéristique du 18e siècle.

Longtemps attribuée à Fragonard, cette allégorie du Matin serait une étude pour le décor de plafond du grand salon ovale de l'Hôtel de Langeac, construit par Chalgrin en 1768 et détruit en 1842. Il n'existe aucun témoignage de la décoration intérieure. Elle s'inspire directement du décor de Charles de la Fosse pour le salon d'Apollon à Versailles (1681) en la simplifiant et en réduisant le nombre de personnages. La veine encore très baroque de cette esquisse témoigne des débuts de la carrière de l'artiste.

Informations annexes au site