L'ESPÉRANCE
1692
Huile sur toile
2013-0-9
Dépôt de l'Etat de 1897 ; Transfert de propriété de l'État à la Ville de Quimper en 2013
H. 48,5 cm - L. 62,5 cm
L’apprentissage de Mignard se fait à Bourges avant qu’il n’étudie les grands décors de Fontainebleau puis entre dans l’atelier de Vouet. En 1635, il part pour l’Italie et y demeure vingt ans, réalisant de grandes compositions, des tableaux de dévotion, dont les Vierges connues sous l’appellation de « mignardes », des portraits de style bolonais (en 1654, il voyage à Bologne et Venise). De retour à Paris en 1658, protégé de Mazarin, Mignard peint le portrait du roi et multiplie les grandes décorations dans les hôtels de l'aristocratie. Mais il doit affronter la concurrence de Charles Le Brun qui a le soutien de Colbert. Il obtient toutefois de prestigieuses commandes qui culminent avec le décor (détruit) du château de Saint-Cloud, peint pour Monsieur, frère du roi Louis XIV, autour de 1680. Grâce à l’appui de Louvois, il supplante Le Brun dans la faveur royale et lui succède à sa mort en 1690. Les œuvres de Mignard qui nous sont parvenues datent souvent de cette phase tardive de sa vie. C’est le cas à Quimper. L’art de Mignard vaut pour la qualité de son dessin, la sérénité du sentiment et l’attention accordée au réel.
La foi et l’espérance sont des vertus théologales. Par théologale, il faut entendre : « ayant Dieu pour objet ». Ces vertus disposent l'homme à vivre en relation avec Dieu. Les vertus théologales sont au nombre de trois : la Foi, la disposition à croire aux vérités révélées ; l’Espérance, la disposition à espérer la Béatitude et la Charité, c'est-à-dire l'amour de Dieu et de son prochain.
Ces vertus sont infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle. L'Espérance est représentée assise, les mains jointes et les yeux levés vers le ciel en signe de prière. Un enfant, portant un épi de blé, lui tend de l'autre main une couronne étoilée.
L'ESPÉRANCE
1692
Huile sur toile
2013-0-9
Dépôt de l'Etat de 1897 ; Transfert de propriété de l'État à la Ville de Quimper en 2013
H. 48,5 cm - L. 62,5 cm
L’apprentissage de Mignard se fait à Bourges avant qu’il n’étudie les grands décors de Fontainebleau puis entre dans l’atelier de Vouet. En 1635, il part pour l’Italie et y demeure vingt ans, réalisant de grandes compositions, des tableaux de dévotion, dont les Vierges connues sous l’appellation de « mignardes », des portraits de style bolonais (en 1654, il voyage à Bologne et Venise). De retour à Paris en 1658, protégé de Mazarin, Mignard peint le portrait du roi et multiplie les grandes décorations dans les hôtels de l'aristocratie. Mais il doit affronter la concurrence de Charles Le Brun qui a le soutien de Colbert. Il obtient toutefois de prestigieuses commandes qui culminent avec le décor (détruit) du château de Saint-Cloud, peint pour Monsieur, frère du roi Louis XIV, autour de 1680. Grâce à l’appui de Louvois, il supplante Le Brun dans la faveur royale et lui succède à sa mort en 1690. Les œuvres de Mignard qui nous sont parvenues datent souvent de cette phase tardive de sa vie. C’est le cas à Quimper. L’art de Mignard vaut pour la qualité de son dessin, la sérénité du sentiment et l’attention accordée au réel.
La foi et l’espérance sont des vertus théologales. Par théologale, il faut entendre : « ayant Dieu pour objet ». Ces vertus disposent l'homme à vivre en relation avec Dieu. Les vertus théologales sont au nombre de trois : la Foi, la disposition à croire aux vérités révélées ; l’Espérance, la disposition à espérer la Béatitude et la Charité, c'est-à-dire l'amour de Dieu et de son prochain.
Ces vertus sont infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle. L'Espérance est représentée assise, les mains jointes et les yeux levés vers le ciel en signe de prière. Un enfant, portant un épi de blé, lui tend de l'autre main une couronne étoilée.