PORTRAIT DE DANA VAN VRIJBERGHE
1661
Huile sur toile
873-1-137
Legs Jean-Marie de Silguy, 1864
H. 81,5 cm - L. 65,5 cm
Hanneman est né dans une famille aisée de La Haye. Elève du portraitiste Anthonie II Van Ravesteijn en 1619, il partit pour Londres, en 1626, pour un séjour de 10 ans, où il fut certainement influencé par Van Dyck. De retour dans sa ville natale en 1640, il s'inscrivit dans la guilde de La Haye. Il comptait parmi sa clientèle la cour du stathouder ainsi que de nombreuses familles patriciennes.
Grâce aux armoiries, on connaît l’identité des deux modèles qui appartiennent à la haute bourgeoisie de La Haye. Nicolaes van der Haer était échevin et a épousé Dana Van Vrijberghe en 1652. Ces deux portraits de 1661 témoignent de leur réussite sociale, mais sans ostentation. Seuls les vêtements de la femme sont agrémentés de quelques accessoires : rubans, collet de dentelle et perles. Selon la tradition du XVIIe siècle, le peintre a représenté le couple "en héraldique", c'est-à-dire le mari à la droite de son épouse, donc à la place d'honneur. Ce type de portait témoigne de la position aisée du couple mais garde la grande sobriété et la dignité propres à ce genre de représentation en Hollande.
PORTRAIT DE DANA VAN VRIJBERGHE
1661
Huile sur toile
873-1-137
Legs Jean-Marie de Silguy, 1864
H. 81,5 cm - L. 65,5 cm
Hanneman est né dans une famille aisée de La Haye. Elève du portraitiste Anthonie II Van Ravesteijn en 1619, il partit pour Londres, en 1626, pour un séjour de 10 ans, où il fut certainement influencé par Van Dyck. De retour dans sa ville natale en 1640, il s'inscrivit dans la guilde de La Haye. Il comptait parmi sa clientèle la cour du stathouder ainsi que de nombreuses familles patriciennes.
Grâce aux armoiries, on connaît l’identité des deux modèles qui appartiennent à la haute bourgeoisie de La Haye. Nicolaes van der Haer était échevin et a épousé Dana Van Vrijberghe en 1652. Ces deux portraits de 1661 témoignent de leur réussite sociale, mais sans ostentation. Seuls les vêtements de la femme sont agrémentés de quelques accessoires : rubans, collet de dentelle et perles. Selon la tradition du XVIIe siècle, le peintre a représenté le couple "en héraldique", c'est-à-dire le mari à la droite de son épouse, donc à la place d'honneur. Ce type de portait témoigne de la position aisée du couple mais garde la grande sobriété et la dignité propres à ce genre de représentation en Hollande.