PORTRAIT DE FEMME
1667
Huile sur toile
873-1-155
Legs de Silguy, 1864
H. 130 cm - L. 108,5 cm
Elève de Rembrandt à Amsterdam vers 1635-1640, Ferdinand Bol débuta en copiant les tableaux de son célèbre maître et ami. Il devint un portraitiste de renom et le succès de sa production fut considérable. Avec le temps, son art devint plus pompeux et quelque peu statique. Ce portrait, dont le modèle est demeuré inconnu, est caractéristique de l'art du peintre dans la seconde partie de sa carrière : il multiplie les détails et accessoires et joue des effets des tissus précieux, mais l'exécution est figée et molle. Le portrait est habilement disposé dans un paysage dont les statues confortent la situation sociale de cette femme riche au long bracelet de perles enroulé aux poignets, motif que l'on retrouve dans le Portrait de femme (1643) du Metropolitan museum de New York.
Texte d'après Jacques Vilain
Catalogue "Tableaux flamands et hollandais du musée des Beaux-Arts de Quimper", 1987
PORTRAIT DE FEMME
1667
Huile sur toile
873-1-155
Legs de Silguy, 1864
H. 130 cm - L. 108,5 cm
Elève de Rembrandt à Amsterdam vers 1635-1640, Ferdinand Bol débuta en copiant les tableaux de son célèbre maître et ami. Il devint un portraitiste de renom et le succès de sa production fut considérable. Avec le temps, son art devint plus pompeux et quelque peu statique. Ce portrait, dont le modèle est demeuré inconnu, est caractéristique de l'art du peintre dans la seconde partie de sa carrière : il multiplie les détails et accessoires et joue des effets des tissus précieux, mais l'exécution est figée et molle. Le portrait est habilement disposé dans un paysage dont les statues confortent la situation sociale de cette femme riche au long bracelet de perles enroulé aux poignets, motif que l'on retrouve dans le Portrait de femme (1643) du Metropolitan museum de New York.
Texte d'après Jacques Vilain
Catalogue "Tableaux flamands et hollandais du musée des Beaux-Arts de Quimper", 1987