Écoles flamande et hollandaise

TÊTE DE VIEILLARD

Frans Floris (1532-1603)

1553-1554

Agrandir l'image jpg 185Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Frans Floris (1532-1603) Tête de Vieillard, 1533-1554, huile sur toile, 66 x 33 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-11

Legs de Silguy, 1864

H. 66 cm - L. 33 cm

Figure centrale de la peinture anversoise du XVIe siècle, Floris anime un vaste atelier que fréquentent des dizaines d'élèves. Son art est une excellente synthèse entre une belle culture italienne (le maniérisme classicisant de l'école de Raphaël), la connaissance des formes antiques et le réalisme populaire, voire vulgaire des Flamands. Il fut un portraitiste hors pair et a multiplié les têtes d'étude, spécialement de vieillards, prétextes à de virtuoses exercices réalistes (jeu des détails dans la description du nez, des rides, finesse des poils de la barbe et des cheveux), allant jusqu'à l'expressionnisme caricatural. Ces études semblent constituer des variations sur un même thème et sont réutilisées ensuite dans des compositions à plusieurs figures comme dans ce grand tableau de Floris localisé en 1927 dans une collection américaine sur le thème de "Laissez venir à moi les petites enfants".

 

Texte d'après Jacques Foucart

Catalogue "Tableaux flamands et hollandais du musée des Beaux-Arts de Quimper", 1987

Écoles flamande et hollandaise

TÊTE DE VIEILLARD

Frans Floris (1532-1603)

1553-1554

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Frans Floris (1532-1603) Tête de Vieillard, 1533-1554, huile sur toile, 66 x 33 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-11

Legs de Silguy, 1864

H. 66 cm - L. 33 cm

Figure centrale de la peinture anversoise du XVIe siècle, Floris anime un vaste atelier que fréquentent des dizaines d'élèves. Son art est une excellente synthèse entre une belle culture italienne (le maniérisme classicisant de l'école de Raphaël), la connaissance des formes antiques et le réalisme populaire, voire vulgaire des Flamands. Il fut un portraitiste hors pair et a multiplié les têtes d'étude, spécialement de vieillards, prétextes à de virtuoses exercices réalistes (jeu des détails dans la description du nez, des rides, finesse des poils de la barbe et des cheveux), allant jusqu'à l'expressionnisme caricatural. Ces études semblent constituer des variations sur un même thème et sont réutilisées ensuite dans des compositions à plusieurs figures comme dans ce grand tableau de Floris localisé en 1927 dans une collection américaine sur le thème de "Laissez venir à moi les petites enfants".

 

Texte d'après Jacques Foucart

Catalogue "Tableaux flamands et hollandais du musée des Beaux-Arts de Quimper", 1987

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