LA VIERGE ET L'ENFANT
XVe
Huile sur bois
2001-4-3
Don de Monique Lavallée, 2001
H. 48 cm - L. 36 cm
Ce petit panneau de dévotion privée représentant la Vierge et l'Enfant est un thème courant de la peinture religieuse depuis le XIIIe siècle. Ici, l'Enfant tient un chardonneret et une pomme, symboles respectifs de la Passion et de la Rédemption. Attribué au Siennois Sano di Pietro qui eut une riche production, il s'apparente en effet à la Vierge et l'Enfant du même peintre, conservée à Cleveland, ou à la Madone à l'Enfant avec des saints et des anges, 1471, appartenant au National Gallery of Art de Washington ; on y retrouve le même type de visages, le même drapé du vêtement, la position des mains, l'expression des visages.
Sano di Pietro fut sans doute formé dans l'atelier de Sassetta (v. 1400-1450) et fut marqué par le style de ce Siennois. On trouve dans la peinture de Sano di Pietro la tradition siennoise du Trecento (fond d'or avec des motifs poinçonnés, souples cadences gothiques des festons) et parallèlement, un intérêt pour la Renaissance florentine avec ici, notamment, l'influence de Fra Angelico (v. 1400-1455) qui se ressent dans le modelé fragile des figures, aux carnations limpides qui semblent irradier la lumière, aux pommettes soulignées d'un rose délicat. La co-existence d'éléments traditionnels et novateurs fait tout le charme de cette œuvre, typique du langage de Sano di Pietro.
Mylène Allano, historienne de l'art
LA VIERGE ET L'ENFANT
XVe
Huile sur bois
2001-4-3
Don de Monique Lavallée, 2001
H. 48 cm - L. 36 cm
Ce petit panneau de dévotion privée représentant la Vierge et l'Enfant est un thème courant de la peinture religieuse depuis le XIIIe siècle. Ici, l'Enfant tient un chardonneret et une pomme, symboles respectifs de la Passion et de la Rédemption. Attribué au Siennois Sano di Pietro qui eut une riche production, il s'apparente en effet à la Vierge et l'Enfant du même peintre, conservée à Cleveland, ou à la Madone à l'Enfant avec des saints et des anges, 1471, appartenant au National Gallery of Art de Washington ; on y retrouve le même type de visages, le même drapé du vêtement, la position des mains, l'expression des visages.
Sano di Pietro fut sans doute formé dans l'atelier de Sassetta (v. 1400-1450) et fut marqué par le style de ce Siennois. On trouve dans la peinture de Sano di Pietro la tradition siennoise du Trecento (fond d'or avec des motifs poinçonnés, souples cadences gothiques des festons) et parallèlement, un intérêt pour la Renaissance florentine avec ici, notamment, l'influence de Fra Angelico (v. 1400-1455) qui se ressent dans le modelé fragile des figures, aux carnations limpides qui semblent irradier la lumière, aux pommettes soulignées d'un rose délicat. La co-existence d'éléments traditionnels et novateurs fait tout le charme de cette œuvre, typique du langage de Sano di Pietro.
Mylène Allano, historienne de l'art