L'ENFANT MORT
1897
Huile sur toile
D. 56-2-2
Dépôt de l'État en 1950
H. 65 cm - L. 54,5 cm
De 1885 à 1913, Charles Cottet séjournait chaque année à Camaret à l'extrémité de la Bretagne. Excellent pêcheur et bon marin, il a su se faire adopter de la population locale et accompagnaient les pêcheurs à Ouessant, demeurant parfois quelques jours sur l'île. Cottet a été particulièrement sensible à la mort, omniprésente dans les familles de pêcheurs d'Ouessant, celle notamment des enfants en bas âge. A Ouessant, l'enfant paré de sa plus belle robe de baptême, une couronne de fleurs de papiers posée sur le bonnet, est entouré de rubans et de fleurs. Au milieu de cette profusion de pétales et de couleurs, émergent délicatement, et comme enchâssés, le visage et les mains du bébé éclairés par quatre cierges. La luminosité de l'ensemble tranche sur les vêtements noirs des femmes qui l'entourent.
Cette peinture est une esquisse pour une œuvre conservée au Musée du Petit Palais à Paris. Dans le tableau final, la scène est noyée dans l'obscurité, l'artiste privilégiant le rendu d'une atmosphère plus morbide en éliminant ou en estompant certains éléments du décor (les bouquets accrochés sur le drap du fond). Cottet a conservé toute sa vie dans son atelier l'œuvre définitive.
L'ENFANT MORT
1897
Huile sur toile
D. 56-2-2
Dépôt de l'État en 1950
H. 65 cm - L. 54,5 cm
De 1885 à 1913, Charles Cottet séjournait chaque année à Camaret à l'extrémité de la Bretagne. Excellent pêcheur et bon marin, il a su se faire adopter de la population locale et accompagnaient les pêcheurs à Ouessant, demeurant parfois quelques jours sur l'île. Cottet a été particulièrement sensible à la mort, omniprésente dans les familles de pêcheurs d'Ouessant, celle notamment des enfants en bas âge. A Ouessant, l'enfant paré de sa plus belle robe de baptême, une couronne de fleurs de papiers posée sur le bonnet, est entouré de rubans et de fleurs. Au milieu de cette profusion de pétales et de couleurs, émergent délicatement, et comme enchâssés, le visage et les mains du bébé éclairés par quatre cierges. La luminosité de l'ensemble tranche sur les vêtements noirs des femmes qui l'entourent.
Cette peinture est une esquisse pour une œuvre conservée au Musée du Petit Palais à Paris. Dans le tableau final, la scène est noyée dans l'obscurité, l'artiste privilégiant le rendu d'une atmosphère plus morbide en éliminant ou en estompant certains éléments du décor (les bouquets accrochés sur le drap du fond). Cottet a conservé toute sa vie dans son atelier l'œuvre définitive.