FAMILLE BIGOUDÈNE EN DEUIL
1912
Huile sur toile
2007-2-1
Don de Dominique Boyer
H. 116,5 cm - L. 157,1 cm
L’œuvre de Lucien Simon est superbement illustré au sein de nos collections. L’artiste est présent à Quimper depuis le début du XXe siècle grâce à un dépôt précurseur de l’Etat (La Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie à Penmarc'h, dépôt du FNAC en 2013) mais c’est plus récemment que de toiles importantes ont définitivement magnifié cet ensemble. Pour plusieurs d’entre elles, l’appui de la famille a été déterminant en favorisant le don de tableaux historiques comme la Famille bigoudène en deuil de 1912, la monumentale Parade de foire de 1919 ou la composition plus tardive et néanmoins impressionnante des Bigoudènes devant les tréteaux. Au travers des sujets abordés par l’artiste, l’imprégnation de la Bretagne apparaît comme le puissant fil conducteur qui traverse continûment sa carrière dès l’achat en 1901 de l’ancien sémaphore de Sainte-Marine. Cependant, sa vision n’est surtout pas guidée par l’anecdote mais s’attache, bien au contraire, à transcrire avec une technique vigoureuse les joies et les peines du pays bigouden pour lequel il éprouve une passion sincère. La présence de Lucien Simon demeure également grâce à l’Autoportrait, nerveusement brossé à l’encre. Cette feuille transcrit l’image austère et scrutatrice d’un peintre qui, à l’instar de nombre de ses amis rattachés à la Bande noire tels Charles Cottet ou René-Emile Ménard, a prisé l’exercice introspectif. La belle figure de Lucien Simon survit également grâce au travail de sculpteur de son fils Paul qui a su fixer avec une fidélité sans complaisance la physionomie digne et ascétique d’un homme alors âgé.
FAMILLE BIGOUDÈNE EN DEUIL
1912
Huile sur toile
2007-2-1
Don de Dominique Boyer
H. 116,5 cm - L. 157,1 cm
L’œuvre de Lucien Simon est superbement illustré au sein de nos collections. L’artiste est présent à Quimper depuis le début du XXe siècle grâce à un dépôt précurseur de l’Etat (La Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie à Penmarc'h, dépôt du FNAC en 2013) mais c’est plus récemment que de toiles importantes ont définitivement magnifié cet ensemble. Pour plusieurs d’entre elles, l’appui de la famille a été déterminant en favorisant le don de tableaux historiques comme la Famille bigoudène en deuil de 1912, la monumentale Parade de foire de 1919 ou la composition plus tardive et néanmoins impressionnante des Bigoudènes devant les tréteaux. Au travers des sujets abordés par l’artiste, l’imprégnation de la Bretagne apparaît comme le puissant fil conducteur qui traverse continûment sa carrière dès l’achat en 1901 de l’ancien sémaphore de Sainte-Marine. Cependant, sa vision n’est surtout pas guidée par l’anecdote mais s’attache, bien au contraire, à transcrire avec une technique vigoureuse les joies et les peines du pays bigouden pour lequel il éprouve une passion sincère. La présence de Lucien Simon demeure également grâce à l’Autoportrait, nerveusement brossé à l’encre. Cette feuille transcrit l’image austère et scrutatrice d’un peintre qui, à l’instar de nombre de ses amis rattachés à la Bande noire tels Charles Cottet ou René-Emile Ménard, a prisé l’exercice introspectif. La belle figure de Lucien Simon survit également grâce au travail de sculpteur de son fils Paul qui a su fixer avec une fidélité sans complaisance la physionomie digne et ascétique d’un homme alors âgé.