QUATRE ÉTUDES DE MARINE
1859
Huile sur toile
55-142
Legs Louvrier de Lajolais en 1908
H. 38,5 cm - L. 54,5 cm
On sait peu de choses de la vie de Jules Noël. Son enfance se passe en Bretagne. Il veut devenir peintre et se rend à Paris mais il rencontre l'échec et la misère. Il devient professeur de dessin et entame une carrière à partir de 1847 dans le prestigieux lycée Henri IV. Il poursuit dorénavant durant les vacances ses activités de peintre et rencontre le succès auprès des amateurs qui font la queue à la porte de son atelier à son retour de voyage, pour acquérir les paysages et les scènes de genre dont il s'est fait une spécialité. Les vues de Normandie et de la Bretagne sont les plus nombreuses. A partir des années 1850, le peintre se préoccupe de traduire sur la toile les effets atmosphériques, les ciels changeants et les reflets sur l'eau. Proche d'un Isabey et d'un Jongkind, il participe ainsi à ce mouvement pictural de découverte de la nature et certaines de ses œuvres peuvent être qualifiées de pré-impressionnistes.
Ces quatre petites études de différents paysages de la baie de Douarnenez et du cap Sizun, réunies sur une même toile, illustrent particulièrement le travail sur le motif du peintre qui accumule des études en vue de tableaux à exécuter ultérieurement en atelier à Paris. On distingue en haut à gauche l'anse de Tréboul, en bas à gauche la pointe du Raz, en bas à droite, la pointe du Van et en haut à droite la pointe de Luguénez. Ces paysages témoignent à la fois de la technique méticuleuse du peintre, par exemple dans le rendu des oiseaux, mais aussi d'une liberté d'écriture, comme dans la traduction des falaises.
QUATRE ÉTUDES DE MARINE
1859
Huile sur toile
55-142
Legs Louvrier de Lajolais en 1908
H. 38,5 cm - L. 54,5 cm
On sait peu de choses de la vie de Jules Noël. Son enfance se passe en Bretagne. Il veut devenir peintre et se rend à Paris mais il rencontre l'échec et la misère. Il devient professeur de dessin et entame une carrière à partir de 1847 dans le prestigieux lycée Henri IV. Il poursuit dorénavant durant les vacances ses activités de peintre et rencontre le succès auprès des amateurs qui font la queue à la porte de son atelier à son retour de voyage, pour acquérir les paysages et les scènes de genre dont il s'est fait une spécialité. Les vues de Normandie et de la Bretagne sont les plus nombreuses. A partir des années 1850, le peintre se préoccupe de traduire sur la toile les effets atmosphériques, les ciels changeants et les reflets sur l'eau. Proche d'un Isabey et d'un Jongkind, il participe ainsi à ce mouvement pictural de découverte de la nature et certaines de ses œuvres peuvent être qualifiées de pré-impressionnistes.
Ces quatre petites études de différents paysages de la baie de Douarnenez et du cap Sizun, réunies sur une même toile, illustrent particulièrement le travail sur le motif du peintre qui accumule des études en vue de tableaux à exécuter ultérieurement en atelier à Paris. On distingue en haut à gauche l'anse de Tréboul, en bas à gauche la pointe du Raz, en bas à droite, la pointe du Van et en haut à droite la pointe de Luguénez. Ces paysages témoignent à la fois de la technique méticuleuse du peintre, par exemple dans le rendu des oiseaux, mais aussi d'une liberté d'écriture, comme dans la traduction des falaises.