RETOUR DU PARDON DE SAINTE-ANNE-LA-PALUD
1859
huile sur toile
55-119
Achat par la Ville de Quimper vers 1899-1900
H. 172,5 cm ; L. 345 cm
Le pardon de Sainte-Anne-la-Palud est incontestablement le pardon le plus populaire et le plus coloré de la Cornouaille par la somptuosité des costumes, et sans doute le plus ancien de Bretagne. Il fut aussi l'un des premiers pardons représentés au début des années 1860. Par la suite, il inspira Rivière, Méheut et Cottet.
Les pèlerins reviennent en bateau à Douarnenez en traversant la baie, de retour du grand pardon de Sainte-Anne-la-Palud que l'on aperçoit à droite au pied du Menez Hom. Chacun ramène des souvenirs de la fête : fleurs et bouquets, images pieuses et rubans. La fête chrétienne une fois achevée laissait place à la fête profane qui voyait se multiplier danses, chants, luttes et badinage amoureux. La joie et la griserie se lisent sur les visages rosis des pèlerins. Duveau propose une toile chatoyante et heureuse où dominent les roses et les bleus. Exposé au Salon de 1859, le tableau fut considéré comme l'un des envois les plus remarquables de Duveau, salué pour le pittoresque de ses sujets. L'artiste fut l'un des premiers à exposer des scènes bretonnes dans les Salons parisiens.
RETOUR DU PARDON DE SAINTE-ANNE-LA-PALUD
1859
huile sur toile
55-119
Achat par la Ville de Quimper vers 1899-1900
H. 172,5 cm ; L. 345 cm
Le pardon de Sainte-Anne-la-Palud est incontestablement le pardon le plus populaire et le plus coloré de la Cornouaille par la somptuosité des costumes, et sans doute le plus ancien de Bretagne. Il fut aussi l'un des premiers pardons représentés au début des années 1860. Par la suite, il inspira Rivière, Méheut et Cottet.
Les pèlerins reviennent en bateau à Douarnenez en traversant la baie, de retour du grand pardon de Sainte-Anne-la-Palud que l'on aperçoit à droite au pied du Menez Hom. Chacun ramène des souvenirs de la fête : fleurs et bouquets, images pieuses et rubans. La fête chrétienne une fois achevée laissait place à la fête profane qui voyait se multiplier danses, chants, luttes et badinage amoureux. La joie et la griserie se lisent sur les visages rosis des pèlerins. Duveau propose une toile chatoyante et heureuse où dominent les roses et les bleus. Exposé au Salon de 1859, le tableau fut considéré comme l'un des envois les plus remarquables de Duveau, salué pour le pittoresque de ses sujets. L'artiste fut l'un des premiers à exposer des scènes bretonnes dans les Salons parisiens.