Terre cuite
2021-6-1
Don de Mme Josiane d’Emmerez de Charmoy, épouse Sanz
En mémoire de son grand-père José de Charmoy, 2021
H. 55 cm ; L. 21 cm ; P. 25,5 cm
L’auteur de cette œuvre, José de Charmoy, a été considéré après sa mort comme l’« une des figures les plus originales et un des plus hauts caractères de l’art au commencement du XXe siècle ». Son œuvre sculpté, peu abondant et peu connu du grand public, est en effet assez marginal par rapport à la production sculptée de ses contemporains. Mêlant le symbolisme aux circonvolutions de l’Art nouveau, son art est très marqué par sa proximité avec les cercles littéraires de la Belle Époque.
Cette Vieille Bretonne témoigne également de sa singularité, notamment par sa composition faite d’un socle polygonal très haut, surmonté d’une tête de vieille femme dont le visage aux pommettes hautes est strié de rides profondes. L’œuvre découle d’un séjour que l’artiste fit en juillet 1911 à Huelgoat où, sur le pas d’une porte, il vit cette vieille femme qu’il prit pour modèle. Loin d’être réaliste, cette figure est plutôt à rapprocher des visages grimaçants, presque simiesques, qui se répandirent à l’extrême fin du XIXe siècle sous la double influence du Japon et de l’art médiéval. En 1903, Paul Vitry, dans l’article qu’il consacra aux masques dans Art et décoration, souligne d’ailleurs le « sens de la grimace colossale » de José de Charmoy.
Terre cuite
2021-6-1
Don de Mme Josiane d’Emmerez de Charmoy, épouse Sanz
En mémoire de son grand-père José de Charmoy, 2021
H. 55 cm ; L. 21 cm ; P. 25,5 cm
L’auteur de cette œuvre, José de Charmoy, a été considéré après sa mort comme l’« une des figures les plus originales et un des plus hauts caractères de l’art au commencement du XXe siècle ». Son œuvre sculpté, peu abondant et peu connu du grand public, est en effet assez marginal par rapport à la production sculptée de ses contemporains. Mêlant le symbolisme aux circonvolutions de l’Art nouveau, son art est très marqué par sa proximité avec les cercles littéraires de la Belle Époque.
Cette Vieille Bretonne témoigne également de sa singularité, notamment par sa composition faite d’un socle polygonal très haut, surmonté d’une tête de vieille femme dont le visage aux pommettes hautes est strié de rides profondes. L’œuvre découle d’un séjour que l’artiste fit en juillet 1911 à Huelgoat où, sur le pas d’une porte, il vit cette vieille femme qu’il prit pour modèle. Loin d’être réaliste, cette figure est plutôt à rapprocher des visages grimaçants, presque simiesques, qui se répandirent à l’extrême fin du XIXe siècle sous la double influence du Japon et de l’art médiéval. En 1903, Paul Vitry, dans l’article qu’il consacra aux masques dans Art et décoration, souligne d’ailleurs le « sens de la grimace colossale » de José de Charmoy.