LES MAURESQUES
1922
Gravure
79-15-5
Don du fils de l’artiste en 1979
H. 22,9 cm - L. 28,2 cm
Adolphe Beaufrère, célébré pour ses gravures bretonnes, est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1911. La villa Abd-el-Tif est créée en 1907, prenant le nom d’un palais du XVIIIe siècle installé sur les hauteurs d’Alger qui héberge 82 pensionnaires boursiers en 55 ans d’existence. Ce prix revigore un orientalisme quelque peu essoufflé. Beaufrère séjourne deux ans dans cette villa, équivalent de la Villa Médicis romaine. Si les débuts sont difficiles, il finit par sillonner l’Algérie et être conquis par la vie méditerranéenne. Evoquant l’Algérie,
« c’est partout une grande merveille, que ce soit le Sahel ou le Sud, noyé dans la lumière, on se délecte du grand mystère de celle-ci. Si ce n’est pas encore le ciel, ce n’est déjà plus la terre. »
Il accumule un grand nombre de dessins et de notes qui lui inspirent environ 150 planches qui seront gravées entre 1911 et 1935. Il est sensible à la végétation luxuriante, un peu moins à Alger et à ses « mauresques de tramway » et tombe sous le charme de ce qu’il appelle « la pure brousse algérienne » du Cap Tenes. Il en profite également pour visiter l’Espagne (Tolède, Madrid, Avila) et l’Italie (Rome, Florence et le nord du pays). Sur les près de 200 gravures données par la femme et le fils de l’artiste au musée de Quimper, une vingtaine sont inspirées par sa vie méditerranéenne.
LES MAURESQUES
1922
Gravure
79-15-5
Don du fils de l’artiste en 1979
H. 22,9 cm - L. 28,2 cm
Adolphe Beaufrère, célébré pour ses gravures bretonnes, est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1911. La villa Abd-el-Tif est créée en 1907, prenant le nom d’un palais du XVIIIe siècle installé sur les hauteurs d’Alger qui héberge 82 pensionnaires boursiers en 55 ans d’existence. Ce prix revigore un orientalisme quelque peu essoufflé. Beaufrère séjourne deux ans dans cette villa, équivalent de la Villa Médicis romaine. Si les débuts sont difficiles, il finit par sillonner l’Algérie et être conquis par la vie méditerranéenne. Evoquant l’Algérie,
« c’est partout une grande merveille, que ce soit le Sahel ou le Sud, noyé dans la lumière, on se délecte du grand mystère de celle-ci. Si ce n’est pas encore le ciel, ce n’est déjà plus la terre. »
Il accumule un grand nombre de dessins et de notes qui lui inspirent environ 150 planches qui seront gravées entre 1911 et 1935. Il est sensible à la végétation luxuriante, un peu moins à Alger et à ses « mauresques de tramway » et tombe sous le charme de ce qu’il appelle « la pure brousse algérienne » du Cap Tenes. Il en profite également pour visiter l’Espagne (Tolède, Madrid, Avila) et l’Italie (Rome, Florence et le nord du pays). Sur les près de 200 gravures données par la femme et le fils de l’artiste au musée de Quimper, une vingtaine sont inspirées par sa vie méditerranéenne.