Jeune Homme lisant appuyé sur un chapiteau
Vers 1762-1765
Dessin à la sanguine sur papier
873-2-38
Legs de Silguy, 1864
H. 20,8 cm - L. 30 cm
Formé dans l'atelier du sculpteur Michel-Ange Slodtz qui l'initie au dessin, Hubert Robert gagne l'Italie dès 1754 dans la suite du futur duc de Choiseul, nommé ambassadeur de France à Rome. De retour à Paris en 1765, il est reçu un an plus tard à l'Académie royale avec son Port de Rome. Le Salon de 1767 marque son triomphe et son entrée dans la carrière officielle. Il est nommé en 1784 garde des tableaux du roi au Museum (futur musée du Louvre). S'il est surtout connu aujourd'hui pour ses peintures de ruines au contenu sentimental et littéraire, Hubert Robert fut aussi un intarissable chroniqueur des événements de la vie parisienne de son temps (fêtes, incendies, travaux d'urbanisme...).
Ce dessin à la sanguine d’Hubert Robert, daté plus précisément selon une étude récente vers 1762-1765, est un beau témoignage du séjour des artistes à Rome. Il y rencontre Fragonard et l’abbé de Saint-Non et travaille avec eux à la Villa d’Este. Robert profite de ce séjour italien de plus de dix ans pour se constituer une culture visuelle et un répertoire de formes qui lui servent durant toute sa carrière artistique. Ce jeune homme nonchalamment appuyé sur un chapiteau corinthien n’a pas révélé son identité : s’agit-il d’un jeune noble effectuant son Grand Tour, ici en pleine lecture? ou d’un co-pensionnaire de Robert, examinant attentivement un dessin exécuté sur le motif au milieu des ruines antiques ?
Jeune Homme lisant appuyé sur un chapiteau
Vers 1762-1765
Dessin à la sanguine sur papier
873-2-38
Legs de Silguy, 1864
H. 20,8 cm - L. 30 cm
Formé dans l'atelier du sculpteur Michel-Ange Slodtz qui l'initie au dessin, Hubert Robert gagne l'Italie dès 1754 dans la suite du futur duc de Choiseul, nommé ambassadeur de France à Rome. De retour à Paris en 1765, il est reçu un an plus tard à l'Académie royale avec son Port de Rome. Le Salon de 1767 marque son triomphe et son entrée dans la carrière officielle. Il est nommé en 1784 garde des tableaux du roi au Museum (futur musée du Louvre). S'il est surtout connu aujourd'hui pour ses peintures de ruines au contenu sentimental et littéraire, Hubert Robert fut aussi un intarissable chroniqueur des événements de la vie parisienne de son temps (fêtes, incendies, travaux d'urbanisme...).
Ce dessin à la sanguine d’Hubert Robert, daté plus précisément selon une étude récente vers 1762-1765, est un beau témoignage du séjour des artistes à Rome. Il y rencontre Fragonard et l’abbé de Saint-Non et travaille avec eux à la Villa d’Este. Robert profite de ce séjour italien de plus de dix ans pour se constituer une culture visuelle et un répertoire de formes qui lui servent durant toute sa carrière artistique. Ce jeune homme nonchalamment appuyé sur un chapiteau corinthien n’a pas révélé son identité : s’agit-il d’un jeune noble effectuant son Grand Tour, ici en pleine lecture? ou d’un co-pensionnaire de Robert, examinant attentivement un dessin exécuté sur le motif au milieu des ruines antiques ?