ENFANTS JOUANT AUX QUATRE COINS
Vers 1829
Crayon et lavis brun sur papier
86-2
Achat dans le commerce de l'art en 1986
H. 22,2 cm - L. 31,6 cm
Né sous le règne de Louis XV et mort à la veille du Second Empire, Boilly a traversé pas moins de huit régimes au cours de sa longue carrière. Après une première formation dans son Nord natal, il s'installe à Paris en 1785 et se fait surtout connaître par ses tableautins à sujets galants ou moralisateurs et ses portraits. De 1791 à 1824, il expose au Salon. La faveur constante dont il jouit pendant la Révolution, le Directoire puis l'Empire, est représentative du goût bourgeois en cette fin du XVIIIe siècle. Maîtrisant parfaitement, comme en témoignent ses nombreux trompe-l'œil, une technique lisse et brillante inspirée par les maîtres hollandais du XVIIe siècle, il excelle dans l'intimisme des petits formats consacrés aux scènes familières puisées le plus souvent dans la vie quotidienne parisienne.
Ce dessin est une étude pour une esquisse, également conservée dans les collections quimpéroises, représentant une réunion d'enfants dans le jardin du Luxembourg. Le tableau définitif est conservé au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Ces aimables scènes de genre en plein air qui allient subtilement le jeu et la famille, en particulier l'enfance, constituent l'un des thèmes favoris de Boilly à la fin de sa carrière. Ces œuvres conservaient encore un vif succès auprès de la bourgeoisie sensible à l'atmosphère de ces saynètes héritées à la fois du réalisme nordique (sensible, en particulier, dans la présence, à droite, du petit garçon satisfaisant ses besoins !) et de l'esprit ludique du XVIIIe siècle. La fraîcheur et la spontanéité propres à la technique du lavis se prêtent particulièrement bien à l'évocation de cette enfance heureuse et insouciante.
ENFANTS JOUANT AUX QUATRE COINS
Vers 1829
Crayon et lavis brun sur papier
86-2
Achat dans le commerce de l'art en 1986
H. 22,2 cm - L. 31,6 cm
Né sous le règne de Louis XV et mort à la veille du Second Empire, Boilly a traversé pas moins de huit régimes au cours de sa longue carrière. Après une première formation dans son Nord natal, il s'installe à Paris en 1785 et se fait surtout connaître par ses tableautins à sujets galants ou moralisateurs et ses portraits. De 1791 à 1824, il expose au Salon. La faveur constante dont il jouit pendant la Révolution, le Directoire puis l'Empire, est représentative du goût bourgeois en cette fin du XVIIIe siècle. Maîtrisant parfaitement, comme en témoignent ses nombreux trompe-l'œil, une technique lisse et brillante inspirée par les maîtres hollandais du XVIIe siècle, il excelle dans l'intimisme des petits formats consacrés aux scènes familières puisées le plus souvent dans la vie quotidienne parisienne.
Ce dessin est une étude pour une esquisse, également conservée dans les collections quimpéroises, représentant une réunion d'enfants dans le jardin du Luxembourg. Le tableau définitif est conservé au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Ces aimables scènes de genre en plein air qui allient subtilement le jeu et la famille, en particulier l'enfance, constituent l'un des thèmes favoris de Boilly à la fin de sa carrière. Ces œuvres conservaient encore un vif succès auprès de la bourgeoisie sensible à l'atmosphère de ces saynètes héritées à la fois du réalisme nordique (sensible, en particulier, dans la présence, à droite, du petit garçon satisfaisant ses besoins !) et de l'esprit ludique du XVIIIe siècle. La fraîcheur et la spontanéité propres à la technique du lavis se prêtent particulièrement bien à l'évocation de cette enfance heureuse et insouciante.