Peintures d'inspiration bretonne

VELLEDA, EFFET DE LUNE

Jules-Eugène LENEPVEU (1819-1898)

1883

Agrandir l'image jpg 212Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) "Velléda, effet de lune", 1883 - Huile sur toile, 231 x 131,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

93-8-1

Achat dans le commerce de l'art en 1993 avec l'aide du FRAM

H. 231 cm ; L. 131,5 cm

Lenepveu se distingue comme peintre d'histoire et décorateur. Grand Prix de Rome en 1847,  membre de l'Académie en 1864, il collectionne les distinctions honorifiques (médaillé des Salons, officier de la Légion d'Honneur, directeur de l'Académie de France à Rome) et participe à de vastes programmes décoratifs comme l'aménagement du Panthéon ou le Plafond de l'Opéra de Paris.
Dans ce tableau, à la suite de Corot ou de Cabanel, il a choisi d'illustrer le thème de Velléda, la druidesse de l'île de Sein, qui souleva son peuple contre la domination romaine et qui a été immortalisé par Chateaubriand dans Les Martyrs. Velléda apparaît au romain Eudore qui s'en éprend.

La celtomanie ambiante en fit un thème à la mode dans la peinture, la sculpture ainsi que dans la musique à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
La composition particulièrement théâtrale, avec une vue de Velléda en contreplongée qui se détache en clair-obscur sur le fond d'un paysage baigné d'une lumière crépusculaire, témoigne des activités parisiennes du peintre de décors. L'ensemble de la toile est traitée dans une facture académique à l'aide d'une matière lisse et onctueuse dans une gamme colorée relativement monochrome : un camaïeu de bleu, de gris, de vert et de brun qui s'estompe dans le lointain dans un effet de brume, à peine rehaussé d'une pointe d'un blanc plus épais dans le traitement des vagues et de l'écume, seule touche impressionniste dans une peinture romantique héroïque et lyrique.


une femme conduisait un esquif, elle chantait en luttant contre la tempête et semblait se jouer des vents...

 

 

Peintures d'inspiration bretonne

VELLEDA, EFFET DE LUNE

Jules-Eugène LENEPVEU (1819-1898)

1883

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Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) "Velléda, effet de lune", 1883 - Huile sur toile, 231 x 131,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

93-8-1

Achat dans le commerce de l'art en 1993 avec l'aide du FRAM

H. 231 cm ; L. 131,5 cm

Lenepveu se distingue comme peintre d'histoire et décorateur. Grand Prix de Rome en 1847,  membre de l'Académie en 1864, il collectionne les distinctions honorifiques (médaillé des Salons, officier de la Légion d'Honneur, directeur de l'Académie de France à Rome) et participe à de vastes programmes décoratifs comme l'aménagement du Panthéon ou le Plafond de l'Opéra de Paris.
Dans ce tableau, à la suite de Corot ou de Cabanel, il a choisi d'illustrer le thème de Velléda, la druidesse de l'île de Sein, qui souleva son peuple contre la domination romaine et qui a été immortalisé par Chateaubriand dans Les Martyrs. Velléda apparaît au romain Eudore qui s'en éprend.

La celtomanie ambiante en fit un thème à la mode dans la peinture, la sculpture ainsi que dans la musique à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
La composition particulièrement théâtrale, avec une vue de Velléda en contreplongée qui se détache en clair-obscur sur le fond d'un paysage baigné d'une lumière crépusculaire, témoigne des activités parisiennes du peintre de décors. L'ensemble de la toile est traitée dans une facture académique à l'aide d'une matière lisse et onctueuse dans une gamme colorée relativement monochrome : un camaïeu de bleu, de gris, de vert et de brun qui s'estompe dans le lointain dans un effet de brume, à peine rehaussé d'une pointe d'un blanc plus épais dans le traitement des vagues et de l'écume, seule touche impressionniste dans une peinture romantique héroïque et lyrique.


une femme conduisait un esquif, elle chantait en luttant contre la tempête et semblait se jouer des vents...

 

 

Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée

Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.

Informations annexes au site